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Exemple de correction d’une dissertation en SES

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correction d’une dissertation en SES

Je vous propose ci-dessous de regarder le sujet de la dissertation 2015, L’augmentation des facteurs travail et capital est-elle la seule source de croissance économique ? (bac Amérique du Sud 2015), puis de regarder une copie d’une élève et enfin cette même copie avec les corrections apportées. Cela peut vous permettre de visualiser les attendus du correcteur et ainsi de mieux vous préparer à la méthodologie de la dissertation!

La dissertation avec le dossier documentaire: ici

 La copie de l’élève

Petit commentaire préalable : c’est une bonne copie 🙂 mais il faut bien définir le(s) mot(s) du sujet dans l’introduction, il manque des introduction partielles, pour les documents on retrouve des problèmes d’interprétation des chiffres ou d’utilisation des chiffres, enfin à la fin de la deuxième partie, il y a une belle erreur de tcam (taux de croissance annuelle moyen)

La croissance économique est toujours un sujet d’actualité de nos jours. En effet, beaucoup d’économistes se sont penchés sur les causes de l’accroissement sur une longue ou une courte période des biens et des services d’un pays. Pour cela, certains économistes comme Solow ont étudiés ce sujet. L’augmentation des facteurs travail et capital est vite apparue comme étant une source de la croissance économique. Augmenter la main d’œuvre et le capital (le capital fixe qui représente les biens et les services qui peuvent être utilisés lors de différents cycles de production, le capital circulant représente les consommations intermédiaires qui sont les biens et les services consommés au cours du processus de production) permet donc d’augmenter la croissance mais sont-ils les seuls moyens pour l’augmenter? Pour y répondre, nous allons dans une première partie montrer le rôle des facteurs de productions dans la croissance économique et dans une seconde partie nous montrerons les autres sources de la croissance économique.

Le capital est un élément important dans la croissance économique. Le PIB qui est l’indicateur utilisé pour calculer la croissance économique montre qu’un des éléments qui le compose est le capital. Le document 2 de l’OCDE 2014 illustre donc cette idée puisqu’il montre que le PIB est en parti dû au capital. Cependant, le capital n’est pas le seul élément qui joue sur la croissance du PIB. On constate par exemple qu’entre 1990 et 1995, le capital est égal à 0,7 tandis que le PIB est égal à 1,2. On constate donc que d’autres éléments sont sources de croissance économique. De plus, l’investissement (flux qui alimente le stock du capital) dans le capital est très important dans l’augmentation de la croissance. La Chine a vu sa croissance augmenter ces dix dernières années et on constate grâce au document 4 de la banque mondiale 2014 que celle-ci à beaucoup investit depuis 2007 dans le capital fixe. Le lien entre le capital et la croissance est donc mis en évidence et est important. Nous pouvons ajouter que le capital est un élément indispensable à la fonction de production. La fonction de production désigne la relation entre les facteurs de production et la quantité produite. Or, celle-ci ne peut fonctionner qu’avec les deux facteurs de production que représentent le travail et le capital. Mais ce n’est pas tout. La croissance dépend aussi de l’augmentation du capital qui engendre des gains de productivité. Quand on renouvèle un capital, il est souvent plus performant que le précédent ou du moins il augmente la capacité de la production donc il engendre des gains de productivités (augmentation sur une période de la production des biens et de services selon les moyens qui ont été nécessaire pour sa réalisation). Il faut cependant faire attention car souvent lorsqu’on augmente l’un des deux facteurs (ici le capital) celui-ci a tendance à générer des rendements croissant mais avec le temps, il deviennent moins important que l’augmentation du capital et donc on se retrouve dans une situation avec des rendements décroissants.

Cependant comme on a pu le constater le capital n’est pas le seul facteur utilisé dans la croissance, il y a aussi le travail.

Le travail, qui est un facteur de production joue un rôle important dans la croissance économique. Le document 2, nous montre de nouveau les éléments qui contribuent à la croissance du PIB. Le travail est un de ses facteurs. Entre 1985 et 1990, il représente 0,7% du PIB. C’est donc un élément important même si il ne suffit pas à lui tout seul dans la croissance du PIB puisque le PIB vaut entre 1985 et 1990 3,2 %. Le document 1 de l’INSEE de 2014 montre lui aussi l’influence du travail sur la croissance. On peut observer que lorsque le niveau de la population active augmente entre 1975 et 2012, le PIB augmente lui aussi. Ainsi, l’influence du travail dans la croissance est mise en lumière dans ce document. De plus, nous avons évoqué précédemment la fonction de production. Celle-ci étant composée des deux facteurs de production, le travail et le capital, l’augmentation du travail permettra aussi une hausse de la croissance. Il est donc utile à la croissance économique. Comme nous l’avoir précédemment, il faut se méfier des facteurs de production car après une augmentation des facteurs de productions (ici le travail) les rendements sont croissants mais au bout d’un moment ils commencent à diminuer c’est la loi des rendements décroissants et la croissance n’augmente plus. Cependant, nous pouvons constater avec l’histoire que l’augmentation d’un des deux facteurs de production se heurte à la loi des rendements décroissant. Au bout d’un certain temps les rendements sont moindres que l’augmentation d’un des deux facteurs de production. C’est donc à ce moment là qu’intervient le progrès technique et les institutions.

Au début des années soixante, Solow, célèbre économiste, avait constaté que le PIB s’expliquait grâce aux facteurs de production (travail plus capital) mais qu’une part du PIB restait inexpliqué, c’est ce que Solow surnomma « le résidu ». Peu à peu les économistes se sont aperçu que ce « résidu » représentait le progrès technique. C’est à dire l’accroissement des connaissances que les hommes ont de la nature appliqué à la production. Le progrès technique apparait dans le PIB sous le nom de productivité globale des facteurs de production car celle-ci est sa mesure. Cela mesure les améliorations qu’apporte le progrès technique sur les facteurs de productions. L’origine du progrès technique est tirée d’une invention, donc d’un processus de recherche scientifique fondamental. On constate grâce au document 2 que le progrès technique représente une part importante du PIB par exemple entre 1989 et 1990 il est égale à 1,7% tandis que le PIB vaut 3,2. Il représente donc une source de la croissance non négligeable car on peut constater que des fois il représente plus de la moitié des sources de la croissance du PIB comme l’exemple nous la présenté précédemment puisqu’il représentait 1,7% soit plus de la moitié du PIB. Le progrès technique est donc reconnu comme réel acteur de la croissance économique puisque des impôts sont mis en place pour augmenter ses recherches. Le document 3 nous montre que le R Et D est créé pour augmenter les recherches effectuées dans le progrès technique et qu’il est instauré par l’Etat. Le progrès technique est donc un acteur primordial dans la croissance. Le progrès technique est aussi important puisqu’il joue un rôle décisif dans la croissance cumulative et autoentretenue. Cela est mis en avant par différents chercheurs comme Robert Lucas, Paul Römer et Robert Baro, puisqu’ils vont démontrer le caractère accumulatif de la croissance. Les ingénieurs qui innovent de nouvelles machines (capital technologique) ont reçu une formation et les cours nécessaires qui résultent du capital humain, ces machines plus innovantes (capital physique) vont permettent de meilleurs moyens de transports (capital public) et donc plus de déplacement, plus de travail, plus de croissance…. Ainsi, chaque capital (technologique, physique, humain et public) s’accumule les uns avec autres permettant une meilleure croissance. Nous pouvons aussi ajouter que la croissance est auto-entretenue puisque lorsque le progrès technique apparait c’est à la suite d’une recherche désiré. Il répond souvent à des besoins que nécessite un individu pour son entreprise, pour sa croissance. Elle est donc endogène car elle trouve son explication en elle-même c’est une cause interne. Cependant, comme nous avons vu que le progrès technique est le résultat d’une invention appliqué à l’économie mais il n’est pas forcément exogène, c’est-à-dire qu’il n’est pas indépendant de faits économique volontaires, il dépend notamment des institutions.

Le progrès technique est le résultat de l’investissement des institutions (Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques communes à un certain nombre d’individus, qui s’organisent et structurent de façon durable leur relation) qui jouent un rôle fondamentale dans la recherche. En effet, grâce au crédit d’impôt le Progrès technique, celui-ci est encouragé par l’Etat et les institutions. Le document 3 de l’OCDE 2012, illustre bien cette idée puisqu’il met en lien les dépenses intérieures de recherche et développement et le PIB. On constate donc que le PIB est étroitement lié avec les investissements dans le progrès technique. Par exemple en Corée du Sud l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement à augmenter de 8,49% entre 2001 et 2011, le PIB a lui aussi augmenter de 4,12. Tandis qu’en France quand l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement étaient de 1,24, le PIB a évolué de 1,10%. Le rôle des institutions qui investissent est donc important car il a un impact considérable sur la croissance. La hausse du PIB est donc proportionnelle aux dépenses investit dans les dépenses intérieures de recherche et développement. Cependant, l’investissement dans le progrès technique n’est pas le seul élément que mettent en place les institutions pour garantir l’avancé du progrès technique. Des droits de propriétés sont mis en place pour garantir la sécurité des innovateurs. Ainsi, si des personnes décident d’investir dans des recherches technologiques, les innovations qui en résulteront seront protégé par les droits de propriété. Cela permettra de donner tout droit à un propriétaire d’un bien ou d’un service de l’utiliser et de le céder quand il veut. Personne ne pourra en tirer des bénéfices s’il ne lui appartient pas. Cela encourage donc l’investissement personnel dans le progrès technique. Mais ce n’est pas tout, les institutions doivent aussi donner une image de sécurité. En effet, pour que des entreprises investissent, elles doivent emprunter et même si des fois les banques peuvent être privatisé il faut avant tout que l’Etat instaure une image de sécurité, donc pas d’inflation élevé… On constate que l’Etat se doit d’instaurer un climat propice à l’investissement dans la recherche pour pousser des entrepreneurs à innover.

On voulait savoir si les facteurs travail et capital était les seuls sources de la croissance économique. On a pu voir dans une première partie que les facteurs de production jouaient un rôle important dans la croissance notamment dans la fonction de production, des rendements croissants… Cependant ils pouvaient se heurter à la loi des rendements décroissants. C’est ainsi que nous avons évoqué dans une seconde partie le progrès technique qui permettait de passer outre la loi des rendements décroissants et qu’il jouait un rôle très important dans le PIB. Nous avons noté en plus que les institutions se devaient d’instaurer un climat de confiance avec les droits de propriétés pour pousser les gens à investir dans le progrès technique et ainsi pousser la croissance. Nous pouvons donc conclure que la croissance à différentes sources: le rôle des facteurs de production, le progrès technique et ses innovations et le rôle des institutions avec le droit de propriété. Alors comment pouvons-nous expliquer que la croissance soit inégale entre les pays du monde puisque celle-ci fonctionne toujours avec les mêmes facteurs ?

 La même copie avec les erreurs soulignées par le correcteur

La croissance économique est toujours un sujet d’actualité de nos jours. Une accroche qui manque de dynamisme. ‘La croissance est en berne depuis 2008, et une reprise attendue tant par les économistes que les politiques. …puis définir croissance : La croissance économique représente selon F. Perroux, l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global et en termes réels ‘ En effet), beaucoup d’économistes se sont penchés sur les causes de l’accroissement sur une longue ou une courte période des biens et des services d’un pays. Pour cela, certains économistes comme Solow ont étudiés ce sujet. L’augmentation des facteurs travail et capital est vite apparue comme étant une source de la croissance économique. Augmenter le facteur travail , la main d’œuvre et le facteur capital c’est à dire le capital fixe qui représente les biens et les services qui peuvent être utilisés lors de différents cycles de production et on y rajoute le capital circulant qui représente les consommations intermédiaires ( qui sont les biens et les services consommés au cours du processus de production) pas nécessaire de définir ce n’est pas un élément important du sujet permet donc d’augmenter la croissance mais sont-ils les seuls moyens pour l’augmenter? Pour y répondre, nous allons dans une première partie montrer le rôle des facteurs de productions dans la croissance économique et dans une seconde partie nous montrerons les autres sources de la croissance économique.

Manque une introduction partielle qui introduit vos sous parties A et B. Exemple :  Il est tout d’abord important de rappeler qu’effectivement le facteur travail est un élément clé de la croissance économique qui se combine comme on le verra dans un un deuxième temps avec le facteur capital, facteur déterminant depuis la Révolution Industrielle.

Le capital (sans doute aurait t’il été souhaitable d’inverser les sous-parties) est un élément important dans la croissance économique. Le PIB qui est l’indicateur utilisé pour calculer la croissance économique montre qu’un des éléments qui le compose est le capital.  ?? Mal dit Le document 2 de l’OCDE 2014 illustre donc cette idée puisqu’il montre que le PIB est en parti dû au capital. Cependant, le capital n’est pas le seul élément qui joue sur la croissance du PIB. On constate par exemple qu’entre 1990 et 1995, le capital est égal à 0,7 tandis que le PIB est égal à 1,2. ? Très mal dit  😕 On constate qu’en moyenne en France, le PIB a augmenté chaque année en moyenne de 1,2% et que le capital y a contribué pour 0,7 point de % . Le facteur capital est donc un facteur important de la croissance économique. (On constate donc que d’autres éléments sont sources de croissance économique) ?pas nécessaire . De plus, l’investissement (flux qui alimente le stock du capital) dans le capital est très important dans l’augmentation de la croissance. La Chine a vu sa croissance augmenter ces dix dernières années et on constate grâce au document 4 ? maladroit 😕 car le document 4 permet de montrer le poids des Institutions étatiques donc c’est pour la partie II. de la banque mondiale 2014 que celle-ci à beaucoup investit depuis 2007 dans le capital fixe. Le lien entre le capital et la croissance est donc mis en évidence et est important. Nous pouvons ajouter que le capital est un élément indispensable à la fonction de production. La fonction de production désigne la relation entre les facteurs de production et la quantité produite. Or, celle-ci ne peut fonctionner qu’avec les deux facteurs de production que représentent le travail et le capital. Mais ce n’est pas tout. La croissance dépend aussi de l’augmentation du capital qui engendre des gains de productivité. Quand on renouvelle un capital, il est souvent plus performant que le précédent ou du moins il augmente la capacité de la production donc il engendre des gains de productivités (augmentation sur une période de la production des biens et de services selon les moyens qui ont été nécessaire pour sa réalisation). Il faut cependant faire attention car souvent lorsqu’on augmente l’un des deux facteurs (ici le capital) celui-ci a tendance à générer des rendements croissant mais avec le temps, il deviennent moins important que l’augmentation du capital et donc on se retrouve dans une situation avec des rendements décroissants.

Cependant comme on a pu le constater le capital n’est pas le seul facteur utilisé dans la croissance, il y a aussi le travail. Bien

Le travail, qui est un facteur de production joue un rôle important dans la croissance économique. Le document 2, nous montre de nouveau les éléments qui contribuent à la croissance du PIB. Le travail est un de ses facteurs. Entre 1985 et 1990, il représente 0,7% du PIB ?mal dit . C’est donc un élément important même si il ne suffit pas à lui tout seul dans la croissance du PIB puisque le PIB vaut entre 1985 et 1990 3,2 %. ? reprendre l’ensemble : En France entre 1985 et 1990, le PIB a augmenté chaque année en moyenne de 3,2% et facteur travail y a contribué pour 0,8 point de %. C’est donc un élément qui compte pour la croissance économique mais cependant ce n’est pas le plus important. On peut même s’apercevoir à la période précédente 1990-1995 que le PIB croît chaque année en moyenne de 1,2% et que par contre le facteur travail y contribue pour -0,6 point de %, ce qui est peut-être l’effet d’une baisse de la durée du travail Le document 1 de l’INSEE de 2014 montre lui aussi l’influence du travail sur la croissance. On peut observer que lorsque le niveau de la population active augmente entre 1975 et 2012, le PIB augmente lui aussi. ?reprendre un exemple chiffré ; la population active a augmenté de 30% entre 1975 et 2012 et le PIB a été multiplié par 2,1 environ. Il y a donc un effet facteur travail mais qui n’est pas le plus important Ainsi, l’influence du travail dans la croissance est mise en lumière dans ce document. De plus, nous avons évoqué précédemment la fonction de production. Celle-ci étant composée des deux facteurs de production, le travail et le capital, l’augmentation du travail permettra aussi une hausse de la croissance. Il est donc utile à la croissance économique. Comme nous l’avoir précédemment, il faut se méfier des facteurs de production ? car après une augmentation des facteurs de productions (ici le travail) les rendements sont croissants mais au bout d’un moment ils commencent à diminuer c’est la loi des rendements décroissants et la croissance n’augmente plus ? ne devrait alors plus augmenter . Cependant , nous pouvons constater avec l’histoire que l’augmentation d’un des deux facteurs de production se heurte à la loi des rendements décroissant. Au bout d’un certain temps les rendements sont moindres que l’augmentation d’un des deux facteurs de production. C’est donc à ce moment là qu’intervient le progrès technique et les institutions. Bonne transition

Manque une introduction partielle qui introduit vos sous parties A et B.  Au début des années soixante, Solow, célèbre économiste, avait constaté que le PIB s’expliquait grâce aux facteurs de production (travail plus capital) mais qu’une part du PIB restait inexpliqué, c’est ce que Solow surnomma « le résidu ». Peu à peu les économistes se sont aperçu que ce « résidu » représentait le progrès technique. C’est à dire l’accroissement des connaissances que les hommes ont de la nature appliqué à la production. Le progrès technique apparaît dans le PIB sous le nom de productivité globale des facteurs de production car celle-ci est sa mesure. Cela mesure les améliorations qu’apporte le progrès technique sur les facteurs de productions. L’origine du progrès technique est tirée d’une invention, donc d’un processus de recherche scientifique fondamental. On constate grâce au document 2 que le progrès technique représente une part importante du PIB par exemple entre 1989 et 1990 il est égale à 1,7% tandis que le PIB vaut 3,2. ? chaque année en France le PIB a augmenté en moyenne de 3,2% en 1985 et 1990 et la PGF y a contribué pour 1,7 points de % . (Il représente donc une source de la croissance non négligeable car on peut constater que des fois) ?maladroit il représente plus de la moitié des sources de la croissance du PIB comme l’exemple nous la présenté précédemment puisqu’il représentait 1,7% soit plus de la moitié du PIB. Très bien Le progrès technique est donc reconnu comme réel acteur de la croissance économique puisque des impôts sont mis en place pour augmenter ses recherches. Le document 3 nous montre que le R Et D est créé pour augmenter les recherches effectuées dans le progrès technique et qu’il est instauré par l’Etat. Le progrès technique est donc un acteur primordial dans la croissance. Le progrès technique est aussi important puisqu’il joue un rôle décisif dans la croissance cumulative et autoentretenue. Cela est mis en avant par différents chercheurs américains   comme Robert Lucas, Paul Römer Romer et Robert Baro Barro , puisqu’ils vont démontrer le caractère accumulatif de la croissance. Les ingénieurs qui innovent ? dans de nouvelles machines (capital technologique) ont reçu une formation et les cours nécessaires qui résultent du capital humain, ces machines plus innovantes (capital physique) vont permettent de meilleurs moyens de transports (capital public) et donc plus de déplacement, plus de travail, plus de croissance…. ?évitez les ‘… ‘ dans un devoir car justement on vous demande d’expliciter vos arguments Ainsi, chaque capital (technologique, physique, humain et public) s’accumule les uns avec autres permettant une meilleure croissance. Nous pouvons aussi ajouter que la croissance est auto-entretenue puisque lorsque le progrès technique apparaît c’est à la suite d’une recherche désiré. Il répond souvent à des besoins que nécessite un individu pour son entreprise, pour sa croissance. Elle est donc endogène car elle trouve son explication en elle-même c’est une cause interne. Cependant, comme nous avons vu que le progrès technique est le résultat d’une invention appliqué à l’économie mais il n’est pas forcément exogène, c’est-à-dire qu’il n’est pas indépendant de faits économique volontaires, il dépend notamment des institutions.

Le progrès technique est le résultat de l’investissement des institutions (Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques communes à un certain nombre d’individus, qui s’organisent et structurent de façon durable leur relation) qui jouent un rôle fondamentale dans la recherche. En effet, grâce au crédit d’impôt le Progrès technique, celui-ci est encouragé par l’Etat et les institutions. Le document 3 de l’OCDE 2012, illustre bien cette idée puisqu’il met en lien les dépenses intérieures de recherche et développement et le PIB. On constate donc que le PIB est étroitement lié avec les investissements dans le progrès technique. Par exemple en Corée du Sud l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement a augmenté de 8,49% entre 2001 et 2011, le PIB a lui aussi augmenter de 4,12. ? FAUX revoir la notion de taux de croissance annuelle moyen. Il faut dire chaque année en moyenne la DIRD a augmenté de 8,49% en moyenne en Corée du Sud pour une croissance annuelle du PIB de 4,12% Tandis qu’en France quand l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement étaient de 1,24, le PIB a évolué de 1,10%. Le rôle des institutions qui investissent est donc important car il a un impact considérable sur la croissance. La hausse du PIB est donc proportionnelle aux dépenses investit dans les dépenses intérieures de recherche et développement. Cependant, l’investissement dans le progrès technique n’est pas le seul élément que mettent en place les institutions pour garantir l’avancé du progrès technique. Des droits de propriétés sont mis en place pour garantir la sécurité des innovateurs. Ainsi, si des personnes décident d’investir dans des recherches technologiques, les innovations qui en résulteront seront protégé par les droits de propriété. Cela permettra de donner tout droit à un propriétaire d’un bien ou d’un service de l’utiliser et de le céder quand il veut. Personne ne pourra en tirer des bénéfices s’il ne lui appartient pas. Cela encourage donc l’investissement personnel dans le progrès technique. Mais ce n’est pas tout, les institutions doivent aussi donner une image de sécurité. En effet, pour que des entreprises investissent, elles doivent emprunter et même si des fois les banques peuvent être privatisé il faut avant tout que l’Etat instaure une image de sécurité, donc pas d’inflation élevé… On constate que l’Etat se doit d’instaurer un climat propice à l’investissement dans la recherche pour pousser des entrepreneurs à innover.

On voulait savoir si les facteurs travail et capital était les seuls sources de la croissance économique. On a pu voir dans une première partie que les facteurs de production jouaient un rôle important dans la croissance ?( notamment dans la fonction de production ?) , des rendements croissants… évitez Cependant ils pouvaient se heurter à la loi des rendements décroissants. C’est ainsi que nous avons évoqué dans une seconde partie le progrès technique qui permettait de passer outre la loi des rendements décroissants et qu’il jouait un rôle très important dans le PIB ? Mal dit ‘la croissance du PIB .’ Nous avons noté en plus que les institutions se devaient d’instaurer un climat de confiance avec les droits de propriétés pour pousser les gens ? agents économiques à investir dans le progrès technique et ainsi pousser la croissance. Nous pouvons donc conclure que la croissance à différentes sources: les facteurs de production, le progrès technique et ses innovations et le rôle des institutions avec le droit de propriété. Alors comment pouvons-nous expliquer que la croissance soit inégale entre les pays du monde puisque celle-ci fonctionne toujours avec les mêmes facteurs ? ? Ouverture maladroite car justement vous venez de montrer pourquoi la croissance diffère selon les pays. Problèmes d’institutions, de confiance, de manque de croissance endogène etc. Par contre, comme votre introduction a commencé par le thème de la croissance en berne, alors finissez par cela. Par exemple:  ‘Un Etat plus fort permettant de dynamiser une économie en récession depuis la crise, ne serait-il pas un moyen enviable de contrebalancer les effets négatifs d’un capitalisme débridé ?

Synthèse : c’est une copie bien écrite qui reprend d’une façon complète les attendus et d’autre part vous utilisez tous les documents. Le plan est suivi est satisfaisant puisque vous commencez par rappeler le rôle du travail et du capital dans la croissance économique avant de montrer qu’il y a d’autres éléments importants à prendre en compte,le progrès technique avec  l’innovation puis les institutions formelles et informelles. Mais il y a des erreurs de fond. Tout d’abord il manque les introductions partielles et dans la première partie il est préférable d’inverser les deux sous-parties. Il est préférable de commencer par le facteur travail qui n’est pas le facteur principal déterminant.  La deuxième partie est satisfaisante mais marquez mieux le passage entre A et B. Vous avez fait à plusieurs reprises des erreurs dans les interprétations des chiffres. Enfin dans l’introduction revoir l’amorce et reprendre les définitions

Pour avoir des repères pour construire le plan. Regarde ICI

MAJ octobre 2021                                                                                           @ Philippe Herry

Auteur :  Philippe

Enseignant de SES depuis bientôt 25 ans, je gère deux sites dédiés à la matière : scienceseconomiquesetsociales donnent accès à des cours et des exercices et alloprofses propose des cours particuliers en SES

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10 commentaires

J’apprécie votre démarche qui permet aux étudiants de saisir facilement la méthodologie de la dissertation

Je veux apprendre a faire l’introduction et la conclusion en économie

Bonjour Rodolphe, Il y a beaucoup d´articles te rappelant comment faire une introduction et une conclusion en SES. Je te laisse lire notamment https://www.scienceseconomiquesetsociales.fr/ressources/raisonnement-appuyant-sur-un-dossier-documentaire/ Bon courage

Très instructif, merci beaucoup. J’ai un sérieux problème avec la dissertation, ce qui fait dans presque tous les concours que je dépose, je me fait éliminé. J’ai du mal même à avoir 7/20.

Bonjour professeur, peux je avoir le plan d’une dissertation economique adapté aux élèves de terminale SES. Merci pour votre disponibilité.

Bonjour Alex. Il y a pleins de conseils pour trouver le plan adapté sur la page méthodologie de la dissertation. Pour avoir beaucoup d’exemples de plans je te conseille d’avoir un Annabac. Bonne année scolaire.

Bonsoir Monsieur ! Monsieur, je voulais vous demander: Est-ce que dans une dissertation en SES, on doit mettre les parties et les sous-parties?

Bonjour Hamza, Bien sûr, dans une dissertation il faut faire apparaître les 2 ou 3 parties annoncées dans l’introduction. Tu sautes un ligne pour que le correcteur repère bien la structure. Et dans chaque partie il y a également 2 ou 3 sous-parties, marquées par un alinéa. Je te conseille de relire https://www.scienceseconomiquesetsociales.fr/ressources/methodes/dissertation-ses/ . Bon courage à toi.

D’accord, Merci Beaucoup Monsieur ! Cela m’aide énormément. Que Dieu vous bénisse. 😇👍🙏

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Exemples de sujets de dissertation sur la croissance économique

La quasi-totalité du monde a enregistré une récession pour l'année 2020, pour la première fois depuis la fin du choc pétrolier par exemple en France. La croissance économique est ainsi au coeur de toutes les discussions relatives aux processus de relance de l'économie pour sortir du marasme économique dans lequel la pandémie de COVID19 a plongé le monde. Nous vous donnons ici quelques idées de sujets relatifs à la croissance économique.

Exemples de sujets de dissertation sur la croissance économique

Credit Photo : Freepik mindandi

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Sujet 1 - Croissance économique et chômage

Démontrer les liens et l'interconnexion entre la croissance économique et le taux de chômage de la population active. La croissance est-elle une condition à la fois nécessaire et suffisante pour permettre la réduction du chômage ? D'autres facteurs sont-ils nécessaires pour réduire le chômage, la croissance économique ne suffisant pas à elle seule ?

Sujet 2 - Croissance économique et investissement

Comment l' investissement dans les entreprises facilite-t-il et stimule-t-il la croissance économique à l'échelle d'un pays ? Quels sont les leviers d'action, les avantages, les limites aux modèles de stimulation de la croissance économique par le biais de la relance de l'investissement ? Quelles sont les solutions alternatives ?

Sujet 3 - Croissance économique et développement

La croissance économique s'accompagne-t-elle nécessairement d'une amélioration du développement, dans les sociétés où elle est à l'oeuvre ? La croissance économique permet elle toujours un meilleur niveau de vie, de meilleures conditions sanitaires, une meilleure éducation des populations ? Quels sont les autres éléments nécessaires pour stimuler le développement, outre la croissance ? On utilisera ici les notions d'indice de développement humain, notamment, et tenterons de montrer sa corrélation (ainsi que ses limites) avec la croissance.

Sujet 4 - Croissance économique et inégalités

Quels sont les liens entre croissance économique et inégalités  ? La croissance permet-elle de réduire les inégalités, ou au contraire, contribue-t-elle à les aggraver ? Quels sont les leviers, les mécanismes à l'oeuvre entre la croissance et les inégalités sociales ? Quels sont les autres facteurs qui permettent ou permettraient de réduire les inégalités, et comment sont-ils eux-mêmes influencés par la croissance économique ?

Sujet 5 - Croissance économique et origines

Quelles sont les origines de la croissance économique ? Comment la stimuler ? Quels sont ses sources et ses leviers d'action ? On pourra mentionner ici le rôle des investissements, du progrès technique , la libéralisation ou non, la stimulation de l'innovation et des brevets.

Sujet 6 - Croissance économique et objectifs

La croissance économique est-elle une fin en soi ? Quels sont les objectifs de la croissance économique ? Est-elle satisfaisante dans l'absolu, ou doit-elle impérativement s'accompagner d'autres progrès et d'autres améliorations pour être souhaitable ? Quels sont ses inconvénients, en matière d'inégalités notamment ?

Sujet 7 - Croissance économique et pollution

Quelles sont les limites de la croissance économique ? La croissance économique doit-elle être réalisée « à tout prix », au détriment parfois de l' environnement , au prix d'importantes pollutions ? Quels sont les garde-fous à mettre en place pour s'assurer que la croissance économique soit réalisée de façon raisonnable ou raisonnée, sans détruire des ressources naturelles précieuses ?

Sujet 8 - Croissance économique et progrès technique

Le progrès technique est-il la source principale de la croissance économique, dans nos sociétés actuelles ? Le progrès technique a souvent été considéré comme créateur de richesse et encourageant la croissance économique. Néanmoins, est-il le seul facteur à prendre en compte, ou faut-il également s'intéresser à d'autres éléments tels que le travail, l'incitation à l'innovation, l'investissement, le taux de chômage ? Le progrès technique est clairement un élément clé, mais il ne peut être considéré comme étant le seul facteur à considérer.

Sujet 9 - Croissance économique et développement durable

Comment concilier des intérêts souvent considérés comme divergents, entre croissance économique et développement durable ? Comment protéger au mieux les ressources (naturelles notamment), tout en ne portant pas de dommage à la croissance économique ? Comment stimuler la demande, l'investissement, sans détruire l'environnement ? Quelles sont les solutions durables à envisager ?

Sujet 10 - Croissance économique, limites et défis

Quelles sont les limites de la croissance économique, en matière de pauvreté, d'inégalités, de développement durable  ? Quels sont les défis auxquels la croissance économique se heurte sans cesse sans toujours trouver de réponse pertinente aux problématiques posées ? Quel est le rôle des États dans la croissance économique et comment trouve-t-il lui aussi des limites claires à son intervention ?

Sources : Annabac, France examen, Académie de Toulouse

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dissertation ses la croissance economique

  • Baccalauréat

Bac 2022 : Corrigé du sujet de SES

  • Mégane Quétier
  • 14 Mar 2023

À lire dans cet article :

dissertation ses la croissance economique

Mercredi 11 mai 2022 a marqué pour plus de 500 000 élèves de terminale le début des épreuves de spécialité du baccalauréat 2022. Lors de cette session, vous avez été très nombreux à composer en SES. Nous partageons donc avec toi une proposition de corrigé pour cette épreuve de spécialité.

Comment se passe l’épreuve de spécialité SES ?

L’épreuve de spécialité SES dure 4 heures , pendant lesquelles nous te conseillons de bien gérer ton chrono, si tu ne veux pas être débordé(e) une fois le temps écoulé.

Pendant ces 4 heures, tu devras plancher sur un sujet au choix parmi :

  • Une dissertation (notée sur 20 points) ;
  • Une épreuve composée de trois parties distinctes (notée sur 20 points).

Le sujet de l’épreuve de spécialité SES du du bac 2022

 les corrigés des sujets de ses du bac 2022, corrigé du sujet 1 de dissertation de ses du bac 2022.

Sujet de dissertation de SES 1 :  L’accumulation des facteurs de production est-elle la seule source de croissance économique ?

Wallerstein écrivait “Certes le capitalisme est le système qui a su produire, de façon extraordinaire et remarquable, le plus de bien et de richesses. Mais il faut aussi regarder la somme des pertes – pour l’environnement, pour les sociétés – qu’il a engendrées ». La simple accumulation des facteurs de production, qui a permis une progression de la production n’aurait donc pas que des effets positifs sur la croissance économique.

L’accumulation des facteurs de production regroupe les moyens de production qui contribuent à la production nationale : le travail, le capital et parfois la terre. On pourrait donc en premier lieu penser que leur accumulation peut conduire à stimuler la croissance économique qui correspond à l’augmentation de la production de biens et de services d’un ensemble économique sur une période donnée. Néanmoins, force est de constater qu’il existe d’autres facteurs qui peuvent également contribuer à la croissance économique. Tout d’abord, l’accumulation n’est pas le seul moyen de stimuler cette croissance qui peut également passer par une amélioration par le biais du progrès technique et de l’innovation. De plus, l’accumulation des facteurs de production peut même nuire à terme à la croissance économique comme nous pouvons le constater avec les contraintes environnementales qui pèsent sur un tel système productif. 

Ainsi nous pourrons nous demander dans quelle mesure l’accumulation des facteurs de production est-elle la seule source de croissance économique ? 

Dans un premier temps nous verrons comment cette accumulation peut participer à stimuler la croissance économique puis nous contrasterons ce constat en évoquant les limites d’un tel système productif et les autres sources potentielles de croissance économique. 

1. La croissance économique peut s’expliquer par l’augmentation des facteurs de production

A. le facteur travail est une source essentielle de la croissance économique .

Pour expliquer la croissance économique, les auteurs classiques utilisent une fonction de production qui dépend en partie du facteur travail. Le document 2 permet de mettre en avant cette contribution plus ou moins importante en fonction des pays étudiés. En effet, d’après l’étude de l’OCDE publiée en 2021, le facteur travail permet par exemple d’expliquer près de la moitié (0,7 sur 1,5%) du taux de croissance français en 2019, indicateur de référence pour la croissance économique et même 1,1 sur 1,6% de croissance aux États-Unis en 2011. Son rôle est donc essentiel et s’explique par la nécessité pour les entreprises d’avoir de la main d’œuvre et de la matière grise pour produire des biens et services.

De plus, nous pouvons voir dans le document 1 qui représente les personnes en emploi en France que sur la période 2007-2009 marquée par la crise financière des subprimes , ce niveau décroit parallèlement à la chute de la croissance induite par la crise. Il existe donc une corrélation nette entre l’augmentation du facteur travail et la croissance économique comme le prévoyait déjà Jean Bodin qui écrivait « Il n’y a ni force ni de richesses que d’hommes ».

B. Le facteur capital permet également de stimuler la croissance économique

La fonction de production précédemment citée prend également en compte, en plus du facteur travail, le facteur capital qui correspond aux machines, aux outils et aux matériaux utilisés et non détruits au fil des cycles productifs. Sa contribution est elle aussi essentielle car elle permet aux entreprises et aux salariés de produire plus efficacement plus de biens et de services, ce qui accélère la croissance économique d’un pays. Le document 2 insiste cette fois encore sur cette importance. Ainsi en Corée du Sud le facteur capital a-t-il contribué à hauteur de la moitié de la croissance économique en 2015 (1,4 sur 2,8%) par exemple. 

Ce lien explique pourquoi les entreprises et les États investissent massivement dans le facteur capital afin de stimuler la croissance économique grâce à des machines plus performantes et innovantes. Cet investissement correspond d’après l’INSEE (2019) à environ un quart de la valeur ajoutée pour les entreprises non financières entre 2000 et 2017. Le document 3 permet de constater cette importance dans les pays de la zone euro. 

En particulier, l’augmentation du facteur capital permet également des gains de productivité qui participent pleinement à la croissance économique en permettant de renouveler le capital en place pour des machines plus innovantes et plus efficaces.

Néanmoins, le document 2 montre bien que l’augmentation des facteurs de production n’est pas la seule source de croissance économique et que d’autres sources permettent de l’expliquer également.

2. Mais elle peut aussi lui nuire et n’est pas la seule source de croissance économique qui peut également s’expliquer par d’autres facteurs 

A. l’augmentation des facteurs de production peut nuire à la croissance économique .

L’augmentation des facteurs de production, en particulier celle du facteur capital peut nuire à la croissance économique. L’investissement matériel qui consiste en l’achat de biens de production que ce soit dans le cadre d’un renouvellement de l’appareil productif, d’une augmentation du nombre de machines ou d’une modernisation de ces dernières peut en effet nuire au capital travail en remplaçant le capital travail. Les machines devenant de plus en plus performantes, elles peuvent de plus en plus remplacer l’humain dans ses tâches et provoquer comme l’a montré Alfred Sauvy une destruction des emplois, une hausse du chômage et donc un ralentissement de la croissance économique. 

De plus, comme l’a mis en avant le rapport Meadows, l’accroissement du facteur capital peut nuire à l’environnement en provoquant une augmentation de la pollution ainsi que la destruction des ressources naturelles. À terme, cette tendance pourrait sonner le glas de la croissance économique en rendant impossible l’augmentation des facteurs de production et même la production elle-même dans un état dit stationnaire.

B. Elle ne permet pas de surcroit à expliquer l’ensemble de la croissance économique qui dépend également d’autres facteurs

Même si la croissance économique apparaît comme un phénomène essentiellement quantitatif, il s’agit de repenser notre modèle de constante augmentation à la faveur d’une meilleure qualité de la production. D’une part, l’accroissement des facteurs de production ne suffit pas à expliquer à elle seule la croissance économique qui dépend également d’autres facteurs comme la productivité globale des facteurs. Le document 2 montre à cet égard que la PGF qui peut être définie par la part de la croissance économique non expliquée par la simple augmentation du facteur capital et travail mais au contraire par l’efficacité de sa combinaison et donc du progrès-technique, participe-t-elle aussi grandement à la croissance économique. En 2010 par exemple, trois quarts de la croissance économique sud-coréenne s’expliquait par la productivité globale des facteurs soit 8 fois plus que le facteur travail et plus de 3 fois plus que celle du capital. Cette productivité globale des facteurs entraînent un processus de croissance endogène auto-alimentée. C’est même ce qui permet d’éviter l’essoufflement de la croissance économique dans le cadre du modèle de Solow par le progrès-technique. 

Il faut ainsi miser sur l’amélioration de la qualité des facteurs de production plus que dans leur simple augmentation afin de stimuler la croissance économique. En particulier, la France investit massivement dans l’éducation comme le montre le document 4 issu du ministère de l’Éducation nationale de la jeunesse et des sports. 

Afin de garantir cette croissance, l’État doit par ailleurs agir autrement que par l’augmentation des facteurs de production en garantissant notamment des institutions solides et crédibles, des infrastructures permettant le bon déroulement de la production ainsi qu’un système de droit de propriété efficace garantissant aux entrepreneurs un cadre institutionnel pérenne. 

Pour conclure, l’augmentation des facteurs de production est une source essentielle de la croissance économique. Les facteurs travail et capital participent à la croissance, mais pas seulement d’un point de vue quantitatif. Nous avons en effet pu voir que leur seul accroissement n’était pas suffisant et qu’il pouvait même nuire à la croissance économique. Il s’agit ainsi de favoriser leur combinaison productive grâce à la productivité globale des facteurs et l’investissement dans la recherche et développement ou encore dans le capital humain. Enfin, cette augmentation n’est pas la source unique de la croissance économique qui dépend également du cadre institutionnel, des infrastructures ou encore de facteurs géographiques et démographiques. 

Il faut donc sortir du dictat de la croissance économique entendu comme un processus purement quantitatif pour favoriser une croissance plus inclusive et soutenable.

Lire aussi : SES : tout savoir sur le programme du bac 2022

Corrigés des sujets d’épreuves composées de SES du bac 2022

Épreuve composée –  Sujet A

Première partie

Vous montrerez comment les dotations factorielles peuvent expliquer la spécialisation internationale.

En 1953, Wassili LEONTIEF affirmait en analysant les composantes des exportations américaines que le pays exportait davantage de biens intensifs en travail qu’en capital ; alors même que les facteurs de productions des États-Unis étaient davantage capitalistiques. Ce paradoxe pourrait venir remettre en cause que les dotations factorielles expliquent la spécialisation internationale. Mais l’on a résolu ce paradoxe quelques années plus tard en montrant que le capital exporté était un capital humain, et donc comprit dans la dotation factorielle « travail ». Le paradoxe n’en était plus un.

Une dotation factorielle quantifie l’importance relative des différents facteurs de production (capital, travail) dans un pays. Ainsi, certains pays sont davantage dotés en capital ou en travail. La spécialisation internationale est définie par la concentration de la production dans des branches d’activités ou des produits particuliers d’un pays.

Comme l’a souligné le paradoxe énoncé, on pourrait être tenté de trouver davantage d’explications à la spécialisation internationale. Pourtant, les premières théories économiques se concentrent sensiblement sur ces critères.

Ainsi en quoi les dotations factorielles et les structures des économies sont-elles des explications de premier choix de la spécialisation internationale ?

L’analyse économique classique du commerce international, représentée en premier lieu par Adam SMITH (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations 1976) explique la spécialisation de deux pays en fonction de leurs avantages absolus. Il s’agit pour un pays de produire le bien pour lequel sa production par unité de facteur est supérieure à l’autre pays. La théorie se base sur le principe 2-2: deux pays, deux biens ; chacun prend en charge une seule production et abandonne l’autre : l’échange se fera ensuite entre les deux pays. Cette théorie qui remonte à près de 3 siècles explique en partie la spécialisation internationale qui s’est faite par la suite, mais elle a été complétée par David RICARDO près d’un demi-siècle plus tard dans ses Principes de l’économie politique et des impôts en 1817. Celui-ci explique que l’avantage absolu n’est pas nécessairement à atteindre, mais qu’il suffit d’un avantage comparatif : pour un pays, l’échange est toujours favorable ; qu’il possède ou non un avantage absolu sur l’autre. Si l’on prend l’exemple de la production de drap et de vin pour l’Angleterre et le Portugal, l’Angleterre devrait davantage produire du drap tout en abandonnant sa production de vin ; pour la laisser au Portugal qui abandonnerait quant à lui sa production de drap. D’un point de vue empirique, on remarque que l’ouverture du Japon au XIXème siècle valide tout à fait cette loi ricardienne, et des gains de revenus allant de 8 à 9% du PIB. Finalement, ces théories ont été complétées par le théorème dit HOS que l’on doit à HECKSHER, OHLIN et SAMUELSON. Celui-ci édicte que chaque pays se spécialise dans la production du bien pour lequel son facteur de production est le plus abondant relativement, et qu’à l’ouverture à l’échange international, l’un des facteurs verra sa rémunération augmenter et l’autre baisser. Ainsi la spécialisation s’entérine au fur et à mesure, en privilégiant un facteur de production plutôt que l’autre : on peut illustrer cela notamment par le paysage géo- économique actuel. Les pays en développement (PED) ont davantage exporté des biens à faible teneur capitalistique, et inversement pour les pays à économie de marché (PDEM). Ainsi le capital est bien plus rémunéré dans nos PDEM et l’intensité capitalistique des PED reste encore à démontrer.

Mais les nouvelles théories du commerce international, plus récentes, mettent le doigt sur d’autres dimensions de l’échange international tout en s’appuyant sur les dotations factorielles des pays. Ainsi Raymond VERNON remarque en 1966 que la production des biens des pays se calque sur un « cycle de vie » : les productions suivent une évolution en plusieurs étapes qui passent de la naissance à la sénescence. Ici on souligne l’importance de la technologie dans les déterminants de l’échange international. Or la productivité du capital est aujourd’hui conditionnée à la celle-ci. Ainsi un pays qui aurait une dotation factorielle intense en capital technologique exporterait davantage, et en premier, les biens qui nécessitent un tel facteur. Les dotations factorielles ne sont plus uniquement celles liées au travail et au capital, mais elles sont plus exactes : travail qualifié VS non qualifié ; capital technologique VS capital vieillissant… Et l’on remarque ces différences dans les structures mêmes des économies, et donc dans leurs exportations et leur spécialisation internationale. Par exemple, une étude comparant la productivité chinoise et allemande en 1995 montre que la productivité relative du secteur de l’habillement chinois est de 800% par rapport à l’économie allemande, mais seulement de 70% en moyenne sur tous les autres secteurs industriels. Une spécialisation s’explique aussi par la dotation factorielle spécifique des pays. Dans cette nouvelle théorie du commerce international on retrouve aussi J. VANEK qui explique dans son modèle HOV (1968) que ce processus est un moyen pour les pays d’échanger des contenus en facteurs de production. Donc un pays qui serait relativement abondant en un facteur de production devrait en être un exportateur mondial, donc expliquerait sa spécialisation. On remarque à cet égard l’évolution de la structure des échanges de la Corée des années 1960 aux années 1980, qui valide totalement cette théorie : la Corée a connu une amélioration de ses dotations factorielles au fur et à mesure des années, corrélée avec sa spécialisation au sein du commerce international.

Ainsi, les différentes théories du commerce international se penchent principalement sur les dotations factorielles pour expliquer la spécialisation au sein du schéma mondial des échanges internationaux. On peut cependant élargir cette analyse en soulignant le « Poids de l’histoire » dont parle Paul KRUGMAN. Selon lui, l’actuelle toile des échanges internationaux serait certes expliquée par les différents avantages liés aux dotations factorielles, mais ces avantages seraient aussi corrélés aux différents passés historiques des pays : colonialisme, facilité géographie, guerre, ouverture aux échanges forcée… Renforçant d’autant plus les différentes dotations factorielles des pays.

Deuxième partie

À l’aide des données du document, montrez que la redistribution améliore la situation économique des plus pauvres.

Les prélèvements du 1er décile s’élèvent à près de 6% des revenus avant redistribution, et ceux du 9ème décile correspondent à près de 25% de leurs revenus.

La redistribution correspond au fait de prélever une partie des revenus (via impôts et taxes) à certains ménages afin de les transférer à d’autres ménages. On remarque qu’après redistribution, les prestations sociales dont bénéficient les ménages les plus pauvres (1er décile) sont largement supérieures aux revenus dont ils ont été prélevés. Tout ceci est permis grâce aux prélèvements opérés auprès des ménages les plus aisés, qui voient le montant de leurs prestations sociales bien inférieur à celui qui leur a été prélevé en premier lieu.

Ainsi, les ménages les plus pauvres bénéficient-ils d’un revenu plus élevé à la suite de la redistribution, alors que les ménages les plus aisés voient leur revenu diminuer.

De plus, cette redistribution faite via des politiques sociales liées à la famille, au logement, au travail (prime d’activité) etc. encourage les ménages les moins aisés à être davantage autonomes dans leur choix. La politique de logement par exemple, va davantage permettre aux ménages de pouvoir choisir leur lieu d’habitation, améliorant leur situation de facto (être plus proche du travail, de l’école des enfants etc). La prime d’activité encourage quant à elle l’activité des plus jeunes, en donnant une prime aux 18-25 ans qui travaillent. La redistribution permet réellement une autonomie plus grande des ménages les moins aisés, améliorant leur situation.

Les niveaux de vie post redistribution sont sans appel : les ménages du 1er décile ont gagné 212,9% de pouvoir d’achat, et les ménages du 9ème décile ont perdu 25,4% du leur. C’est grâce à cette redistribution et au pouvoir de l’État que l’on améliore la situation économique des plus pauvres.

À l’aide des données du document et de vos connaissances, montrez comment la   fiscalité et la protection sociale réduisent les inégalités de niveau de vie.

Le niveau de vie est la façon de vivre selon le revenu. Ses inégalités se traduisent essentiellement en termes économiques, de position sociale, ou même géographiques. La fiscalité, plus avantageuse pour les plus pauvres (on remarque selon le document que la part des prélèvements représente à peine près de 6% de leurs revenus primaires) et beaucoup plus répressive pour les plus riches (notamment via l’impôt sur le revenu, ou sur l’impôt sur la fortune immobilière) car elle représente près de 25% de leurs revenus primaires. Ainsi, les inégalités de richesse sont de fait réduites mécaniquement. C’est ensuite grâce au mécanisme de redistribution via les prestations sociales que les inégalités sont de nouveau réduites. Les aides liées à la santé (la Sécurité Sociale), à l’éducation (diverses bourses, APL – aides au logement), logements sociaux financés grâce à l’impôt etc. permettent de modifier sur le long terme les inégalités, en réformant en profondeur les conditions initiales familiales. On le voit grâce au taux de redistribution : les ménages les plus pauvres gagnent près de 212,9% de pouvoir d’achat, tandis que les plus riches perdent près de 25,4% du leur.

Troisième partie

À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que certaines évolutions de l’emploi ont pu affaiblir le rôle intégrateur du travail. L’ubérisation croissante du monde du travail, qui consiste en l’isolation et l’individualisation du processus de travail en un statut d’auto-entrepreneur permet au monde du travail de prendre une autre dimension. Le travail initialement vecteur d’intégration au sein des sociétés depuis au moins la révolution industrielle voit peu à peu remettre en question son rôle réel. Le travail est une source d’intégration sociale car il permet d’avoir un revenu, des droits sociaux, une identité propre et construite ainsi qu’un statut social. Mais l’on voit avec l’individualisation croissante des formes de travail (hybride, télétravail, ubérisation…) que le travail est en passe de devenir non pas un vecteur primaire d’intégration mais subit plutôt la volonté d’arriver à une forme respectant davantage l’équilibre vie privée-vie professionnelle.

I. L’apparition du chômage de masse et la remise en cause de son rôle intégrateur

A. Le chômage de masse post 30 Glorieuses et ses conséquences sur l’individu

  • 30 Glorieuses : boom du marché du travail, époque dorée de l’emploi et du plein- emploi
  • Chocs pétroliers et chômage de masse dans les pays développés à économie de marché : individu en pertes de repère, changement de paradigme, remise en question de son intégrité au sein de la société.
  • Le travail comme vecteur d’intégration : division sociale du travail – Emile DURKHEIM

B. Les risques d’intégration sociale liés au chômage

  • Perte de liens sociaux, remise en question – CASTEL
  • Perte de revenus et donc de dignité : recours aux aides sociales, aux associations, perte de confiance en soi. Limitation de l’accès aux biens et services. Progression de la pauvreté.
  • Chômage de long terme : davantage de conséquences sur la possibilité de retrouver un emploi : plus le chômage est long, plus il est dur de trouver un emploi. Perte de l’employabilité : pratiques et savoir-faire professionnels qui évoluent.

II. Les nouvelles formes de travail : vers une nouvelle intégration ?

A. Précarisation de l’emploi et remise en question de son pouvoir intégrateur

  • instabilité de l’emploi ne permet pas d’avoir un équilibre grâce à celui-ci : absence de garanties ; revenus plus faibles et/ou instables (cf exemple des jeunes travailleurs pauvres)
  • spectre du chômage et de la précarité constant
  • nouvelles formes : CDD, Intérim, Ubérisation, statut auto-entrepreneur, contrats aidés.
  • la norme étant toujours le CDI (cf document 2), il y a une hausse concrète entre 1982 et 2019 de la part des salariés en CDD : souvent des femmes, à temps partiels ; remise en cause du rôle intégrateur pour les femmes souvent reléguées aux postes les moins prestigieux.

B. Les nouveaux modes de travail : vers une autre intégration ?

  • télétravail : le salarié renforce davantage ses liens de sociabilisation primaire et secondaire, mais pas/moins ceux du travail. C’est un autre type d’intégration, qui renforce d’autres liens à défaut de ceux du travail. Les relations sont modifiées.
  • ubérisation du marché du travail via les plateformes et autres network. Transformation des contrats de travail et perte des liens sociaux primaires du travail.
  • adaptation à un nouvel environnement (numérique) : le numérique a crée un monde du travail scindé en deux : les emplois qui peuvent être faits à distance, et ceux qui ne le peuvent pas. Cette polarisation a différents effets sur la société, renforçant la fracture main d’œuvre qualifiée VS non qualifiée. Le progrès technique fait disparaître certaines tâches, et force les moins qualifiés à se tourner vers des formes d’emplois plus précaires et moins stables. C’est le facteur de production « capital » qui prime maintenant, non pas un capital matériel au sens strict, mais davantage un capital humain qui est valorisé. Les nouvelles technologies sont mieux maîtrisées par la main d’œuvre plus qualifiée.

L’apparition du chômage de masse après les 30 Glorieuses a souligné la remise en question du lien d’intégration que le travail avait avant : pauvreté, popérisation, risques d’intégration liés au chômage… Mais les nouvelles formes de travail viennent remettre en cause – au moins partiellement – cette uniformisation des changements sociaux : la polarisation du marché du travail engendre de nouvelles conséquences, autant sur l’intégration que sur la désintégration. A ce titre, le télétravail largement mis en place depuis la crise du COVID19 efface partiellement la frontière entre vie privée et vie professionnelle : l’intégration au travail est moins forte mais le lien entre celui-ci et l’individu est largement flouté par la superposition des modes de vie et de lieux liés aux nouvelles conditions et formes de travail.

Épreuve composée – Sujet B

Vous montrerez comment les incitations sélectives peuvent expliquer l’engagement politique, malgré le paradoxe de l’action collective.

Une incitation sélective est la conséquence d’une participation à une action collective, motivée par l’espoir d’en retirer un bénéfice personnel. Certaines de ces incitations sont positives, c’est-à-dire qu’elles sont conditionnées au fait de faire partie de cette action, tandis que d’autres sont négatives : elles sanctionnent la non-participation à cette action collective. Ainsi, le paradoxe de l’action collective soulignant que plus la taille d’un groupe est grande, plus l’individu suppose que sa propre participation ne changerait rien aux chances de réussite de cette action.

Alors, si l’on s’en tient aux incitations sélectives positives, faire partie d’un mouvement serait bénéfique pour l’individu car il en retirerait des bénéfices liés à ce dernier (faire partie d’un syndicat permet d’en retirer les bénéfices des négociations). Une autre idée réside dans le fait d’inciter les individus à faire partie de l’engagement politique via des incitations financières par exemple. Alors l’individu sera davantage enclin à vouloir faire partie du mouvement collectif.

Présentez une limite de la politique européenne de la concurrence.

La politique la concurrence est une compétence exclusive de la Commission Européenne. Habituellement elle concerne l’interdiction des ententes, des abus de position dominante et le contrôle des concentrations. Ainsi la Commission de M. Vestager a-t-elle interdit la fusion d’Alstom Siemens en 2019 pour raison de risque de position dominante. Mais cette politique restrictive évite la formation de « géants » qui pourraient concurrencer les autres géants du monde entier. À titre d’exemple, aucune entreprise de la tech européenne ne peut concurrencer des firmes comme Google, Amazon, Apple etc.

Présentez deux facteurs de structuration de l’espace social.

Il existe de multiples facteurs de structuration de l’espace social que représente notre société : position sociale, professions, diplômes… Ainsi le revenu est un facteur principal de cette structuration, en ce qu’il scinde et polarise les individus qualifiés et non qualifiés par exemple. Ceci mène simplement à des inégalités économiques qui ont des conséquences profondes sur la société. Un second facteur serait celui de l’âge et du genre, car ces critères sont encore aujourd’hui des critères de différenciation. La lutte des âges est encore très présente – on a pu le voir durant la crise du COVID19 et ses effets délétères sur les jeunes. Le genre est aussi important car c’est l’un des critères les plus importants et les plus structurants : les femmes ont encore du mal à casser ce plafond de verre au travail, dans les conseils d’administration et aux postes de direction.

La deuxième partie du sujet B est la même que la troisième partie de sujet A, nous te laissons donc retourner un peu plus haut dans cet article.

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Chapitre 1 : Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ?

Introduction : qu’est-ce que la croissance économique et comment la mesure-t-on .

Croissance économique : Augmentation durable et soutenue du niveau de production d’une économie . 

On mesure la croissance économique par l’augmentation du PIB en volume (production marchande= somme des valeurs ajoutées=CA -CI  et production non marchande= coûts de production des administrations publiques). 

Le PIB ne mesure pas (ou mesure mal) le bien-être, la qualité de vie, les activités non marchandes,…Il faut utiliser l’IDH pour mesurer le niveau de développement d’un pays à partir du PIB /h, de l’espérance de vie et du niveau d’éducation

1.Quelles sont les sources de la croissance économique ?

1.1 L’accumulation du facteur travail et du facteur capital est source de croissance économique

La 1ère source de croissance est l’accumulation des facteurs de production (facteur travail et capital). 

Facteurs de production = ressources utilisées dans la production des B&S

a)L’accumulation du travail

Il y a accumulation de travail lorsque le nombre de travailleurs augmente ou le nombre d’heures de travail. L’augmentation du facteur travail est source de croissance économique car comme le travail est facteur de production, lorsque sa quantité augmente, cela permet de produire plus. Dans les PED, où la croissance démographique est forte, la croissance économique est ou a été permise par l’utilisation de la main d’œuvre plus nombreuse. Dans les PDEM, c’est le recours à l’immigration pendant les Trente Glorieuses qui a permis de fournir la main d’œuvre nécessaire à l’augmentation de la production. 

b) L’accumulation du capital

Il y a accumulation de capital, lorsque les entreprises achètent du capital fixe (ou capital technique) que sont les machines, les bâtiments ou les terrains, c’est-à-dire quand les entreprises investissent. 

L’investissement est facteur de croissance car il agit sur l’offre de biens et services : plus de capital fixe va permettre aux entreprises d’augmenter leur production. 

L’investissement est facteur de croissance car il agit sur la demande de biens et services : l’investissement est un des composants de la demande (D=C+I). Keynes a montré qu’une hausse de l’investissement entraîne une hausse plus que proportionnelle de la demande, c’est l’effet multiplicateur.

Mais on peut aussi améliorer la productivité, donc l’efficacité des facteurs de production, c’est la seconde source de croissance.

1.2L’accroissement de la productivité est source de croissance économique

Productivité: Mesure de l’efficacité du processus de production, la productivité compare une production aux facteurs de production mis en œuvre pour l’obtenir. La productivité se mesure en faisant le rapport de la production avec la quantité des facteurs de production utilisés. (productivité en volume/ en valeur, horaire/par tête, du capital/ du travail)

Productivité globale des facteurs : Indicateur qui mesure la croissance de la production qui ne provient pas de la croissance du volume des facteurs de production (donc indicateur de mesure du progrès technique). La productivité globale des facteurs fait le rapport entre la VA et le coût du travail et du capital utilisé

L'accroissement de la PGF est source de croissance économique car:

-elle permet d'augmenter la production avec les mêmes facteurs de production

-OU elle permet de produire autant avec moins de facteurs de production

-OU avec des facteurs de production qui coûtent moins chers

Cela permet à l'entreprise

- soit de baisser ses prix de vente,

- soit d'augmenter ses salaires, 

ce qui fera augmenter la consommation donc la production. 

-Ou l'entreprise peut augmenter ses bénéfices, 

-elle versera ainsi plus d'impôts à l'Etat. 

Cela fera augmenter l'investissement privé et public, donc la production.

2.Comment le progrès technique favorise t’il la croissance économique ?

2.1 Le progrès technique fait augmenter la PGF 

Progrès technique (PT) = ensemble des améliorations apportées aux façons de produire (innovations de procédé + innovations organisationnelles), et aux produits (innovations de produit).

On peut distinguer 3 types d’innovation :

-L’innovation organisationnelle ◊ elle concerne l’organisation du travail (taylorisme, open space)

-L’innovation de procédés ◊ elle concerne de nouveaux procédés de fabrication d’un bien ou d’un service (ex. vente en ligne, un nouveau traitement médical,)

-L’innovation de produit elle concerne la création ou l'amélioration de nouveaux biens ou services (ex la voiture hybride.

L'innovation est une application commerciale réussie d'une invention qui provient de la recherche développement.

Le progrès technique est source de croissance car il fait augmenter la productivité (la PGF) : on dit qu'il permet des gains de productivité.

Les innovations de procédé et organisationnelles permettent d’augmenter la productivité car elles permettent généralement de réduire le nombre et le coût des facteurs de production.

Par exemple, si une entreprise achète une machine plus performante ou si elle a un salarié plus performant cela fait augmenter sa quantité produite par facteur de production, de même si elle met en place une meilleure organisation du travail ou découvre une innovation de procédés.

Les innovations de produit permettent à l’entreprise de produire plus et donc de créer plus de valeur ajoutée, ce qui fait aussi augmenter sa PGF

2.2 Le progrès technique est endogène

Cela signifie que le progrès technique est "interne " à la croissance économique, qu'il provient de la croissance économique. Il provient d'investissements qui sont d'autant plus importants que la croissance économique est forte et il va créer à son tour de la croissance économique. Il y a un effet cumulatif et ainsi la croissance est auto-entretenue.

Le progrès technique peut provenir d'investissement dans le capital technique comme l'achat d'une machine plus performante, mais aussi d'un investissement dans le capital humain par une meilleure formation des salariés ou d'un investissement en capital public par la construction de meilleures infrastructures.

2.3Les institutions favorisent l’innovation et la croissance économique

L’instauration et le maintien d’institutions démocratiques assure un environnement favorable aux échanges marchands, aux investissements et aux innovations.

Les institutions peuvent contribuer à fournir un cadre favorable au progrès technique et aux innovations. Elles garantissent des lois justes et la stabilité politique.

Institutions : Ensemble des règles et organisations, formelles ou informelles, qui structurent les relations économiques et sociales dans un pays (ex : le droit de propriété, les brevets, le système éducatif, les politiques publiques de soutien à la recherche et au développement…) 

-elles peuvent fournir aux entreprises des infrastructures et des services publics qui auront des effets externes positifs

-elles peuvent encourager le progrès technique en aidant la recherche-développement (publique, privée)

-elles peuvent instituer des droits de propriété (droit de disposer d’un actif et de ses revenus): 

En particulier, le brevet qui est un droit de propriété, protège les innovations (de produit ou de procédé) : sans brevets, les entrepreneurs n’innoveraient pas, car n’importe quelle autre entreprise pourrait à son tour utiliser l’innovation sans avoir à en supporter les coûts. Comme l’innovation est source de croissance économique, les brevets sont un exemple de règles entraînant de bonnes incitations.

Droits de propriété : Ensemble des normes juridiques qui permettent de déterminer qui a le droit d’utiliser un bien, d'en recueillir les fruits (récolte, loyer, revenus), et d'en disposer comme il le souhaite (le modifier, le vendre, le donner, le détruire).

Le brevet repose sur un principe simple : accorder aux entrepreneur-innovateur un monopole temporaire, de manière à encourager l'innovation. Le brevet permet à l’entreprise de bénéficier d’un prix supérieur à ce qu’il serait dans un marché de concurrence (rente de monopole) ce qui lui donne la possibilité de rentabiliser les coûts de son investissement en recherche-développement. 

Donc, les sources de la croissance sont les facteurs de production, le progrès technique. Mais on a vu que pour avoir du PT, il faut que l’Etat interviennent dans l’ économie .

En effet, l’Etat peut financer le système éducatif. Il peut subventionner les entreprises et les aider  à réaliser des investissements en R&D ou même financer un secteur public de la recherche. Il peut aussi construire des infrastructures publiques et des institutions chargées de les gérer et de les entretenir.

Bref, les institutions sont sources de croissance.

2.4L’innovation est un processus de destruction créatrice

3.Le progrès technique peut engendrer des inégalités de revenus

3.1 Les effets du progrès technique sur la quantité d’emplois

On peut retenir que le progrès technique ne détruit pas des emplois et en particulier les moins qualifiés, c’est un lieu commun. En fait, la relation PT/emploi et complexe. 

1) Parce que le PT ne peut remplacer les métiers non routiniers et de contacts. Il s’agit de métiers moins bien payés et dont la qualification est peu reconnue. 

2) Les emplois de qualification intermédiaire caractérisés par des tâches routinières vont disparaître peu à peu (guichetier de banque, opérateur de production, contrôleur de qualité) 

3) Le PT favorise la création d’emplois qualifiés impliquant des tâches complexes et nécessitant l’utilisation des TIC. Ces emplois sont valorisés par la société. 

Les innovations de procédé et organisationnelles ont plutôt tendance à détruire des emplois car elles entraînent une hausse de la productivité. Ceci est vrai surtout lorsque les facteurs de production sont substituables. Les innovations de produit nécessitent souvent un investissement en capital humain : elles sont plutôt créatrices d’emplois qualifiés. 

3.2 Les effets du progrès technique sur les salaires

Lorsque l’offre de travail est supérieure à la demande de travail les salaires baissent, lorsque l’offre de travail est inférieure à la demande de travail les salaires augmentent.

L’effet du progrès technique sur les salaires est donc contradictoire :

-dans les secteurs où la main d’œuvre qualifiée est rare et où les entreprises recherchent des travailleurs, les salaires vont avoir tendance à augmenter

-dans les secteurs où il y a beaucoup de gens qualifiés, les diplômes sont dévalorisés et si la demande de travail est faible, les salaires vont baisser

CONCLUSION : le progrès technique va entraîner des inégalités de revenus car

-pour les salariés les moins qualifiés, les emplois vont plutôt être détruits et/ou les salaires vont baisser

-pour les salariés les plus qualifiés, il y aura une forte demande de travail qui va exercer une pression à la hausse des salaires. Or, il s’agit déjà le plus souvent de personnes situées en haut de l’échelle sociale.

4.Une croissance économique soutenable se heurte à des limites écologiques

Croissance économique soutenable / durable  : La croissance est dite soutenable (ou durable) si elle répond aux besoins des générations présentes sans compromettre les possibilités des générations futures de subvenir aux leurs.

Selon les défenseurs de l’hypothèse d’une soutenabilité faible, la dégradation du capital naturel peut être compensée par l’investissement dans d’autres formes de capital, capital humain, capital public et capital technique. Le progrès technique peut donc être une solution pour dépasser les limites écologiques de la croissance

Selon les défenseurs de l’hypothèse d’une soutenabilité forte, le capital naturel est irremplaçable et les activités humaines doivent être raisonnables afin de le préserver.

4.1Les limites écologiques de la croissance économique : épuisement des ressources, pollution et réchauffement climatique

-L’épuisement des ressources

La croissance économique est responsable de l’épuisement du stock de capital naturel. La croissance économique a des effets néfastes sur le stock de capital naturel ce qui remet en cause le caractère durable du développement puisque les générations futures ne bénéficient pas d’un stock au moins équivalent au stock actuel.

Une partie des ressources qui composent le stock de capital naturel ne sont pas renouvelables et l’activité économique nécessite une utilisation de ces ressources à un rythme qui conduira à moyen terme à leur disparition. C’est le cas des ressources énergétiques telles que le gaz ou le pétrole.

D’autres ressources naturelles sont renouvelables mais le rythme de la croissance économique entraîne un prélèvement trop important pour assurer leur régénération. Il en est ainsi pour les ressources halieutiques ou encore du stock d’eau douce qui devient une ressource rare.

 L’empreinte écologique de l’activité humaine est supérieure à la capacité de régénération de la Terre. 

L’empreinte écologique est la superficie de terre et marine nécessaire pour fournir à un individu les ressources dont il a besoin et absorber ses déchets.

Il y a donc surutilisation du capital naturel ce qui met en péril le stock de ce dernier et remet en cause la capacité des générations futures de répondre à leurs besoins. La recherche de la croissance économique ne permet donc pas actuellement d’être dans une dynamique de développement durable du fait des limites écologiques de l’activité économique. Ceci est dû au fait que les biens environnementaux sont des biens communs.

Biens communs : Biens dont on ne peut empêcher un « passager clandestin » de l’utiliser (non excluabilité), mais dont la consommation par une personne, diminue les quantités ou la qualité disponibles pour les autres (rivalité). Ex : les ressources de la mer.

-la pollution

La croissance économique de par la pollution qu’elle génère au travers de l’activité économique, conduit à une dégradation de la qualité du stock de capital naturel. 

Il y a la pollution de l’air (à relier avec le réchauffement climatique) : Mais il y a aussi d’autres types de pollution qui dégradent le capital naturel : pollution es sols, par le plastique, les pesticides, les déchets nucléaires,…

La pollution est une externalité négative.

Externalité négative : Conséquence néfaste que l’activité d’un agent économique a sur un autre agent sans qu’il y est eu de transaction entre eux donc sans que le premier ne verse de compensation au second en dédommagement.

La croissance économique conduit donc à une pollution du capital naturel ce qui conduit à une dégradation de sa qualité pour les générations futures et ne permet donc pas une croissance économique soutenable.

-le réchauffement climatique

La croissance économique accentue les émissions de GES et en particulier de CO2 qui augmente la pollution de l’air qui entraîne le réchauffement climatique. Le réchauffement climatique est une modification du climat caractérisé par une augmentation des températures moyennes à la surface de la Terre. Cela est dû au développement des activités industrielles, des transports routiers, aux centrales électriques. La croissance économique est donc directement responsable du réchauffement climatique.

Toutes ces dégradations environnementales remettent en cause notre modèle économique et les possibilités d’une croissance durable.

Il faudrait changer nos modes de production et de consommation pour que la croissance soit soutenable.

Le PT peut-il être une solution ?

4.2 L’innovation peut aider à reculer ces limites

Dans une logique de soutenabilité faible, l’innovation peut pallier à la dégradation du capital naturel en recherchant des nouveaux produits ou des nouveaux procédés de fabrication.

-Les innovations peuvent permettre de limiter la consommation de ressources naturelles soit par des innovations de procédé telles que le recyclage ou l’utilisation d’énergies renouvelables, soit par des innovations de produit avec la production de biens durables ou de produits de substitution ‘au plastique par exemple)

-l’innovation peut permettre de limiter la pollution en recherchant des procédés de fabrication moins polluants ou en recherchant de biens de substitution (la voiture électrique par exemple)

-La croissance économique peut permettre des changements technologiques qui conduisent à une augmentation de la productivité du capital physique ou du travail ce qui sous-entend la capacité de produire autant avec une moins grande quantité de facteurs et vient contrebalancer la dégradation du stock de capital naturel.

Dans une logique de soutenabilité forte, on peut craindre que ces innovations n’évitent pas la dégradation irrémédiable du capital naturel. De plus, certaines innovations peuvent à leur tour engendrer d’autres dégradations environnementales (par exemple, le recyclage des batteries des voitures électriques).

COMMENTS

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    Destruction créatrice : Selon Schumpeter, processus qui expliquent que les innvation majeures sont à l’origine de la croissance économique mais que les innovations détruisent continuellement des activités qui vieillissent ce qui permet de dégager les investissements et la main d’œuvre nécessaires à la création des nouvelles activités.

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  10. Quels sont les sources et les défis de la croissance ...

    Vous montrerez que le progrès technique est facteur de croissance. Vous montrerez que les institutions jouent un rôle dans la croissance économique. Vous montrerez que la croissance économique rencontre des défis. Vous montrerez comment l’innovation peut être une solution aux limites écologiques de la croissance économique.