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20 dissertations de français sur le thème 2022-2023 « Le travail » en prépa scientifique

couverture

Collection 20 dissertations

Public  : prépas scientifiques (toutes filières)

Caractéristiques  : 19,90 € • 240 pages • Format 15,3 × 24 cm • Imprimeur certifié Imprim'Vert • ISBN: 978-2-35141-390-6

Auteurs  : Rémy Arcemisbéhère , Christine Baycroft , Matthieu Bennet , Jacques Bianco , Brigitte Breen , Éléonore Brouillaud , Géraldine Deries , Lydie Niger , François-Xavier Soutet , François Tenaud , Morgan Trouillet

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Présentation de la collection

Qu'est-ce qu'une bonne dissertation ? Comment en faire une ?

Les Éditions H&K ont été les premières à proposer aux prépas scientifiques (dès 1999) des dissertations corrigées sur le thème de l'année . De nombreux témoignages d'élèves et d'enseignants nous disent que les 20 dissertations sont toujours le meilleur ouvrage d'apprentissage de l'exercice.

Les 20 dissertations permettent d'apprendre par la pratique à maîtriser l'exercice qui est demandé aux concours (Polytechnique, Mines, Centrale, CCINP). Pour réussir ces épreuves, il ne suffit pas de bien connaître les œuvres et d'avoir réfléchi au thème de l'année, il faut également savoir incarner une réflexion dans la forme contrainte d'une dissertation. Comment identifier une problématique ? Comment exploiter un exemple ? Quels sont les rôles de l'introduction et de la conclusion ? Nos ouvrages vous montrent par l'exemple, sur des sujets tels qu'ils sont formulés aux concours, comment réaliser ce que l'on attend de vous.

sujet dissertation le travail cpge

Que contiennent les livres ?

Voici ce que contient chaque ouvrage:

Qui écrit les livres ?

Chaque ouvrage réunit une équipe forte d'une quinzaine d'auteurs. Tous ou presque enseignent le français ou la philosophie en prépa ou au lycée.

Les auteurs sont encadrés par deux ou trois coordinateurs qui évaluent le projet de dissertation en amont, avant l'écriture : la problématique couvre-t-elle tous les aspects du sujet ? les exemples proposés répéteraient-ils ceux d'une autre dissertation ?, etc., puis en aval, après l'écriture : telle formulation n'est-elle pas inutilement technique ? les annonces sont-elles limpides ? etc.

En dépit des références impeccables des auteurs, nous ne faisons pas l'économie de relectures orthographiques et stylistiques. En effet, le travail en commun de l'auteur et du coordinateur sur le texte a pu laisser des traces, comme des formulations de compromis devenues trop complexes ou des problèmes d'accord.

Enfin, la mise en page est confiée à un professionnel car décharger les auteurs de cette tâche délicate leur permet de se concentrer sur le texte que vous allez lire.

Comment le premier livre a été créé

Les 20 dissertations ont été créées par un ancien élève de prépa scientifique. Laissons-le nous raconter comment l'idée lui est venue.

«  Au lycée, j'ai évité la dissertation autant que j'ai pu. Je redoutais cet exercice à la réputation intimidante. D'ailleurs, les fois où j'ai dû disserter, le résultat a été médiocre, j'ai toujours eu 10/20. Je n'imaginais pas que l'on exigerait aux concours que je sache faire une dissertation... sinon, je m'y serais entraîné le plus tôt possible.

Une fois arrivé en prépa, notre prof de français de sup avait l'illusion que nous savions l'essentiel sur la dissertation grâce au lycée. Il avait rappelé la méthode, mais sans donner aucun exemple concret de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. J'avais appris consciencieusement les règles et les conseils, mais je suis le genre de personne qui ne comprend vraiment qu'avec un exemple, ou, mieux, avec beaucoup d'exemples. De nouveau, j'avais des 10. Les devoirs sur table étaient corrigés pendant un cours, avec des instructions orales: rien au tableau, aucun corrigé, de nouveau aucun exemple. Je n'ai donc pas progressé.

En spé, rebelote: que des conseils théoriques et aucun corrigé. Sans surprise, pendant l'année, et ensuite aux concours, j'ai toujours eu 10. Je dois préciser que le français était pour moi, au lycée, une matière forte. En 1 re , j'étais premier de ma classe avec 17 de moyenne. Et en prépa je travaillais sérieusement les œuvres au programme, que j'ai toujours lues trois fois chacune pendant l'année.

Malgré tout, je n'étais pas vraiment surpris d'avoir des notes juste acceptables en dissertation car à aucun moment je n'ai pu me dire que j'avais compris ce que l'on attendait de moi. J'abordais la dissertation de la même manière qu'un exercice de sciences, et je ne voyais pas comment, disons, résoudre un libellé. Nos profs de français nous répétaient qu'il fallait être rigoureux, mais leurs propres propos me semblaient manquer de la plus élémentaire rigueur. Je ne voyais pas comment on pouvait acquérir la conviction que l'on avait trouvé la bonne problématique. Je me laissais aussi piéger par des conseils que les profs nous donnaient mais qui étaient formulés avec si peu de rigueur et de hauteur de vue qu'ils nous induisaient en erreur. Bref, j'appliquais les règles, mais faute de comprendre vraiment ce que l'on attendait de moi, je ne faisais rien de bon. Je pense que mes copies laissaient à mes correcteurs le goût amer de la déception: "voilà un élève qui connaît très bien les œuvres, qui en a fait une lecture personnelle, mais qui n'a rien compris à l'exercice", d'où peut-être cette note récurrente de 10.

Plus tard, j'ai rencontré un ancien élève de prépa littéraire qui m'a enfin expliqué très clairement ce qu'est une dissertation (c'est la mise en scène d'un raisonnement), une problématique (c'est un problème qui mérite qu'on s'y arrête quatre heures, et qui est sous-entendu par le libellé), comment construire un plan, etc. J'ai compris alors à quel point j'avais fait fausse route auparavant. J'ai pensé que d'autres que moi rencontreraient sans aucun doute les mêmes difficultés, notamment parce que le dialogue est difficile entre élèves scientifiques et profs de français : on emploie les mêmes mots mais on ne parle pas la même langue. Certains enseignants font un effort pour jeter des ponts, d'autres pas ; et rares sont ceux qui proposent des corrigés rédigés alors que ceux-ci sont à mon sens indispensables pour comprendre concrètement ce qui est attendu.

Or à l'époque, en librairie, il n'existait que des livres généraux sur la dissertation, épais et difficiles, qui étaient clairement destinés aux littéraires. Les ouvrages destinés aux prépas scientifiques, eux, ne parlaient que du thème et des œuvres, sans montrer ce qu'il faudrait faire de ce matériau aux concours. Il fallait donc un nouveau livre qui reprenne tout de A à Z et qui soit spécifique au thème de l'année.

Pour bien montrer l'exercice, nous aurions pu nous contenter de corriger les sujets posés l'année précédente, mais ce n'était pas motivant puisque le thème avait déjà changé. J'ai alors pensé à créer des sujets sur le même modèle que ceux qui tombent aux concours. Réunir des auteurs a été difficile car la plupart des enseignants considéraient que disserter est une tâche vulgaire, indigne de leur personne. Malgré tout, une bonne équipe a pu être réunie et une méthodologie pensée pour des scientifiques a été enfin écrite, puis régulièrement mise à jour. Sur le conseil des auteurs, l'ouvrage a été augmenté d'une présentation du thème de l'année, d'une introduction aux œuvres, de commentaires des passages clefs des mêmes œuvres, de citations extraites des œuvres au programme et utiles pour les dissertations, et enfin d'un index. C'est ainsi qu'est née la collection, qui a tout de suite rencontré le succès – signe qu'elle répond à un vrai besoin. »

«  Ne passez pas à côté des "20 d" ! C'est le meilleur outil pour apprendre à faire une bonne dissert. Il simplifie et accélère la préparation aux concours.  » David Guéron (ancien élève de l'École des Mines de Paris)

«  Je me permets de vous contacter car grâce à vous et au livre 20 dissertations j'ai réussi à obtenir d'excellentes notes aux concours !  » Nazir Nur, élève en prépa

«  Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux très bonnes copies.  » François Soler (professeur de français en CPGE)

«  Les 20 dissertations ont été un instrument de travail très utile pour moi tout au long de l'année. Les dissertations proposées sont variées, claires et sans jargon, et elles peuvent rendre autant de services aux professeurs qu'aux étudiants !  » Christine Pigné (professeur en CPGE au lycée Camille Guérin de Poitiers)

«  Les 20 dissertations allient à une approche authentiquement culturelle du thème l'apprentissage des contraintes méthodologiques de la dissertation. Elles constituent une aide intelligente à la maîtrise de l'exercice.  » Béatrice Marchal (professeur de culture générale en CPGE)

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Dissertation sur le thème du travail corrigée en prépa

Le travail un mal nécessaire - mark twain (1835-1910).

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Sujet de dissertation : Le travail, un mal nécessaire

Vous trouverez ci-dessous une dissertation rédigée sur le thème du travail en CPGE. Ce sujet est proche des sujets donnés chaque année aux élèves de MP, PC, PSI ou encore MPI et PT aux concours Centrale Supelec, Mines Ponts, CCINP ou encore Polytechnique et ENS.

« Le travail est un mal nécessaire » a écrit le romancier états-unien Mark Twain (1835-1910). À la lumière des œuvres au programme, vous discuterez ce propos.

Accroche de la dissertation : « A la sueur de ton front, tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes à la terre puisque tu en es tiré, car poussière tu es et à la poussière tu retourneras ». Le travail serait-il une malédiction divine ? Quoi qu’il en soit, l’Ancien Testament paraît présenter la « naissance » du travail comme une conséquence nuisible de la rupture du pacte édénique par Adam et Eve. De là découle une partie de l’héritage occidental, repris par Mark Twain, présentant le travail comme un des maux structurels de l’humanité – mais indépassable pour pouvoir « manger du pain », se nourrir, exister.

Si vous souhaitez explorer davantage ces thèmes et développer vos prédispositions en analyse littéraire pour des dissertations similaires, envisager des cours particuliers de français peut vous offrir une préparation spécifique pour réussir dans ce type d’exercice.

Lire aussi : Thème de français en CPGE scientifiques sur le Travail 2022-2023

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Définition dynamique des termes du sujet de dissertation

Cette idée de travail-souffrance , de travail éreintant (« à la sueur de ton front ») était en partie partagé par les Antiques, qui distinguaient, dans cet ensemble « d’activités » que nous regroupons aujourd’hui sous le terme « travail », entre le labor, le negotium et l’otium. Le labor semble être le terme le plus propre à s’inscrire dans cette idée de « mal nécessaire » : il s’agissait du travail manuel physique, fatiguant, voire dégradant (notamment le travail de l’esclave) ; le travail de « bête de somme » qui est celui des ouvriers dans les écrits de Simone Weil. Le negotium est l’activité commerçante, celle de l’artisan ou du marchand, le « gagne-pain » quotidien qui n’avait pas non plus bonne presse dans l’aristocratie antique et médiévale. Celle-ci se consacrait de préférence à l’otium, cette oisiveté créatrice et productrice conduisant à la pratique de l’art, de la philosophie ou de la politique.

D’emblée, il nous faudra donc nous demander si le propos de Mark Twain ne concerne pas, peut-être, davantage le labor. Il est d’ailleurs possible d’y percevoir, sinon un biais subjectif, du moins l’influence du contexte historique et économique dans lequel écrit Mark Twain (la révolution industrielle qui provoque mille souffrances, avec un « labor » confinant au supplice pour bien des ouvriers). Peut-être pourra-t-on cependant élargir le propos à l’ensemble du spectre du « travail » , défini comme « une activité humaine exigeant un effort soutenu qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production » . Twain emploie par ailleurs l’article défini « le » travail (non l’article indéfini « un ») : il aurait ainsi une vision englobante du travail, sans distinguer la diversité foisonnante de tout ce que l’on peut recouvrir sous ce terme « travail ». [N.B. il peut être utile de glisser des analyses grammaticales portant sur les « petits mots » du sujet comme l’article défini « le » travail]. Cette unification du travail, nous l’avons vu, n’est pas celle convoyée par l’étymologie.

Nous nous demanderons également si le « travail » relève du registre tragique – en ce qu’il est comme inévitable, conduit par une certaine fatalité ; s’il est « nécessaire » ou bien dispensable et futile. La nécessité relève presque des lois de la physique (il est nécessaire que la pomme tombe de l’arbre), et s’oppose à ce qui est dispensable. L’usage du présent de vérité générale par Twain (« est » nécessaire) signale bien cette dimension de vérité scientifique universalisable (le sens d’emploi classique du présent de vérité générale, au même titre que « La Terre tourne autour du Soleil »). Plus que de physique, Mark Twain semble tout de même parler davantage de nécessité pratique : le travail est nécessaire pour la subsistance de l’existence, en somme pour manger. Nous nous demanderons donc si ce travail est « nécessaire » à l’échelle de chaque individu ou de la société ; et si cette nécessité est forcément également un « mal », dans le sens de ce qui est dommageable, néfaste ou nuisible à l’humain (« malum » signifiait d’ailleurs « pomme » également en latin, nous renvoyant à cette vision vétérotestamentaire). Le travail ne peut-il pas naître aussi du plaisir ou du désir ? La paresse est-elle forcément un « bien enviable » ?

En somme, il s’agira de se demander également si le travail est damné à rester dans le domaine du nuisible imposé – ou si, en changeant la contrainte (imposée de l’extérieur) en obligation (imposée par soi-même), il n’est pas possible de voir le travail autrement que sous le prisme du « mal », mais comme un moyen donné à l’humain de se libérer, de transformer le monde, d’objectiver sa conscience de soi.

Dissertation corrigée sur le travail en CPGE

Le travail et la pénibilité coexistent, comme disait Mark Twain ?

Problématisation par rapport aux œuvres.

Nous sommes donc face à un paradoxe : le travail est une alternative qui n’est pas souhaitable mais indépassable ; un mal nécessaire que l’on ne peut éviter. Il est vrai que le travail peut apparaitre comme une nécessité matérielle , voire morale, indispensable ou bénéfique à plusieurs égards ; cependant d’un autre côté, en conservant ces bienfaits n’est-il pas possible de changer la contrainte en obligation, et de passer d’un travail aliénant à un travail libérateur, à un travail non-nécessaire, mais accompli et volontaire ? (Ou bien : peut-on concilier la nécessité de subsistance du travail avec la perspective d’un travail qui ne soit ni pénible ni aliénant pour l’humain, et qui transforme la nécessité ou la contrainte en travail libérateur et accomplissant ?)

Annonce des axes

En quoi le travail peut-il être en première instance qualifiée de nécessité néfaste ? Nous verrons que cette nécessité peut s’établir non seulement sous l’angle matériel, mais encore sous l’angle de la nécessité morale et métaphysique ; et que c’est de cette nécessité que découle la pénibilité, le caractère « mauvais » voire « maléfique » du travail.

  • Nous nous demanderons pourtant si ce travail est d’une universelle nécessité, pour chaque catégorie d’humains, notamment pour les riches, les rois, les artistes ; et si les temps de repos ne permettent pas de soulager ce caractère néfaste du travail (nous verrons pourtant qu’ils sont eux-mêmes contaminés par les conséquences négatives du travail).
  • En dernière instance, nous montrerons que si les contraintes d’un travail pénible peuvent être allégées par l’otium du contemplatif ou les progrès de la technique, le travail demeure un horizon souhaitable pour l’humanité – à condition qu’il relève davantage de la contrainte que de l’obligation, il peut être un « bien » désirable plus qu’un mal nécessaire.

Dissertation en prépa scientifique : le travail mal nécessaire

Ne perdons pas de vue que Mark Twain écrit dans le contexte de la Révolution industrielle, marquée par l’exode rural et la dégradation des conditions de vie des ouvriers.

L’activité de travail nécessaire pour l’être humain.

L’activité travailleuse paraît bien être en premier lieu un horizon indépassable et nécessaire pour l’humanité. Cette nécessité est également nuisible et néfaste, « mauvaise », pour le dire avec Twain, confinant d’ailleurs peut-être plus à la servilité qu’à la simple pénibilité.

Travail, besoins matériels humains et présence physique

Le travail est une nécessité matérielle pour l’humain en termes de subsistance physique : il lui est nécessaire pour satisfaire des besoins primaires . Ceux-ci ne peuvent être comblés que par la force de travail permettant à l’humanité de disposer des conditions de sa survie élémentaire. Si selon le mot de Molière, il ne faut pas « vivre pour manger » mais « manger pour vivre », il est également nécessaire de « travailler pour manger ». Il y a ainsi une nécessité universelle du recours au travail pour l’humanité afin de persévérer dans ses fonctions biologiques.

Exemple : Cette nécessité ancienne et universelle du travail pour se nourrir et survivre est reconnue par Simone Weil dans la Condition ouvrière (y compris dans le chapitre pourtant nommé « Condition première d’un travail non servile »). En effet, dans ce chapitre Simone Weil souligne que le travail est « gouverné par la nécessité, non par la finalité » (nous soulignons). Et de compléter : « On l’exécute à cause d’un besoin, non en vue d’un bien ; « parce qu’on a besoin de gagner sa vie », comme disent ceux qui y passent leur existence ». Pour Simone Weil, le travail, ainsi marqué du sceau de la nécessité, procède dès lors de la « servitude, que même une parfaite équité sociale n’effacerait pas ». Dès lors, plus qu’un mal nécessaire encore, le travail est pour Simone Weil est une servitude semble-t-il nécessaire.

Transition : De cette nécessité du travail découle peut-être son caractère « mauvais » (« mal »), sa pénibilité.

Relation entre nécessité de travail et pénibilité du travail

Nécessité et pénibilité du travail paraissent liées entre elles et comme marquées du sceau de la fatalité. Un raisonnement par l’absurde peut le prouver : dès lors que le travail n’est plus marqué par la nécessité, l’humain cherche à en éviter la pénibilité intrinsèque . Le travail apparaît dès lors comme une contrainte (imposée par l’extérieur) et non comme une obligation (imposée par soi-même).

Exemple : Ce raisonnement par l’absurde se perçoit avec le mythe de l’âge d’or chez Virgile au Livre I. Avant Jupiter, durant l’âge d’or de Saturne, « les récoltes étaient mises en commun, et la terre produisait tout d’elle-même, librement, sans contrainte » ; et les humains, qui n’étaient pas tenus de travailler pour survivre, ne travaillaient pas même pour le plaisir. Le travail, note Virgile, est même à l’origine de plusieurs « maux modernes » si l’on se place du moins dans une perspective rousseauiste, notamment l’apparition de la propriété privée et des querelles de propriété : « Avant Jupiter, point de colon qui domptât les guérets ; il n’était même pas permis de borner ou de partager les champs par une bordure » écrit-il – comme regrettant la fin de l’unité et de la « mise en commun » du temps de l’âge d’or.

Transition : Le travail n’est-il cependant pas plus qu’un « mal » dans ces conditions de nécessité inévitable ? Le terme « mal » tel qu’employé par Twain est en effet quelque peu générique et peut renvoyer à des degrés très divers de gravité : bien plus que d’être un « mal », le travail ne peut-il pas être aussi considéré comme l’une des principales causes d’asservissement et de dégradation de la condition humaine ?

Le travail et la déshumanisation

Le travail peut être non seulement pénible, mais encore aliénant et déshumanisant ; il peut ainsi non pas se résumer à un simple « mal nécessaire », mais à une des conditions premières de la servilité humaine : est-il « un mal », ou « le Mal » ?

Exemple : Une telle vision aussi extrêmement négative du travail se perçoit dans la description faite par Simone Weil des conséquences physiques, et surtout mentales, imposées sur son être par l’expérience chez Alstom et Renault. Le travail non seulement pour Simone Weil est aliénant dans une perspective marxiste (il existe une distance radicale entre le travailleur et le fruit de son travail). Mais encore est-il proprement déshumanisant, atteignant la dignité de l’être humain et le transformant en « bête de somme », la comparaison revenant souvent dans le recueil. « Les choses jouent le rôle des hommes, les hommes jouent le rôle des choses ; c’est la racine du mal » écrit-elle aussi dans « Expérience de la vie d’usine ». Elle évoque encore (dans les « Lettres à Albertine Thévenon ») un travail « inhumain » réalisé à l’usine, se demandant « comment tout cela peut devenir humain ». L’ouvrier pour Simone Weil a donc une « tentation » omniprésente, « celle de renoncer tout à fait à penser », la pensée étant pourtant le propre de l’humanité.

Dissertation rédigée sur le travail en prépa scientifique

Le travail n’existe pas, n’est pas une nécessité : un idéal utopique ?

Transition : Dès lors, l’usage du présent de vérité générale par Mark Twain (le travail est un mal nécessaire) paraît justifié : il s’agirait d’une vérité presque scientifique et universalisable. Mais cette assertion résiste-t-elle à l’examen de contre-exemples possibles ? Mark Twain n’aurait-il pas dû accoler un adverbe de temps (« parfois ») à son présent de vérité générale ? Nous allons étudier cette question, en nous demandant réellement si pour tout homme et en toute condition sociale , le travail est un horizon indépassable de l’existence.

Dissertation rédigée travail Simone Weil

Le travail est-il un « mal nécessaire » ou bien un « Mal » majuscule, bien plus envahissant et déshumanisant pour l’homme ? C’est cette perte de dignité humaine par le travail moderne que décrit Simone Weil.

Qu’en est-il d’abord du travail de l’artiste ?

N’y a-t-il pas chez lui une échappatoire possible au caractère non seulement nécessaire mais encore néfaste du travail ? En vérité, et en première instance, il apparaît que pas même pour le génie, pas même pour celui qui pratique l’otium, cette nécessité du labeur éreintant ne peut être écartée a priori.

Exemple : Il est ainsi frappant de voir Virgile, dans les Géorgiques, décrire son travail poétique à plusieurs reprises par le champ lexical du labor. Le travail poétique , note en particulier Maurice Rat dans ses notes critiques à l’édition au programme, est désigné non pas sous le terme otium (ce que l’on attendrait), mais par le terme labor. Ainsi au Livre IV, Virgile se dit arrivé bientôt « à la fin de [s]es peines », en employant le terme labor qui renvoie également à l’idée de « mal » ou de souffrance nuisible mais nécessaire pour le poète. C’est seulement lorsqu’il évoque sa composition précédente (Les Bucoliques) que Virgile emploie le terme de « jeu », pour mieux mettre en valeur la dureté supposée de son travail ayant abouti à l’écriture des Géorgiques.

Transition : Nous avons vu, dans les deux exemples précédents de Simone Weil et de Virgile, que le travail était un mal nécessaire parce qu’il était sous-conduit et orienté en vue d’une finalité : se nourrir (premier cas) ou bien écrire et produire une œuvre de l’esprit exigeante (deuxième cas). Cependant, le travail est-il toujours lié à la finalité, est-il toujours un moyen nécessaire, mais pénible pour atteindre un but que l’on se fixe ? Pour les personnes n’ayant peut-être pas le besoin de travailler (un riche homme qui ne voudrait produire aucune œuvre), le travail n’est-il pas une nécessité, mais une futilité ?

Divertissement Pascalien et theme du travail en CPGE

Pascal fait du travail, englobé sous le concept de divertissement, qui recoupe aussi la guerre, les loisirs, et l’activité travailleuse, un moyen d’échapper à la « misère » de la condition humaine. Le travail n’est ainsi pas qu’une nécessité physique et matérielle – mais également une nécessité morale et métaphysique.

Le divertissement pascalien

Or pour des raisons liées au « divertissement pascalien », pour fuir l’ennui, le travail paraît aussi être une nécessité même pour les riches et les rois. Le travail est en effet également une nécessité morale et métaphysique – même sans finalité désirable apparente, même pour le riche ou le roi. Telle est l’utilité du travail décrite par Pascal : celle du « divertissement » (divertere, « détourner »). L’occupation, l’activité travailleuse, la guerre, la politique, la chasse , permettent, selon Pascal, au roi de ne plus penser à la condition misérable de l’existence humaine et à sa finitude : par conséquent, un « roi sans divertissement est un homme plein de misères ». Ainsi même sans nécessité matérielle apparente, le travail demeure nécessaire des points de vue moraux et métaphysiques.

Exemple : C’est quelque peu la même attitude qu’adoptent Olivier et Benoît à la reprise de Ravoire et Dehaze. Les deux héritiers n’ont pas tant un besoin matériel que cela de travailler : ils pourraient vendre leur entreprise au plus offrant et couler de beaux jours. Mais pour Oliver, il s’agit d’abord de se montrer fidèle à l’héritage paternel ; tandis que pour Benoît, la nécessité de devenir un forçat du travail en reprenant l’entreprise, résulte d’un certain désir d’aventure, pour donner sens à sa vie. « Le redressement est encore possible mais il exige une attitude absolument nouvelle partir de zéro vivre une aventure avec tout ce que cela comporte de rigueur de don de soi » lance-t-il ainsi, avant de reprendre la comparaison avec l’aventure quelques lignes plus loin : « ça me passionnerait de me jeter dans cette aventure-là et je me crois capable de réussir ». Le travail est dès lors, non une nécessité , mais une « aventure » pour donner sens à son existence, pour s’occuper ; c’est une question de passion morale.

Transition : Mais en dehors des plages de temps de travail, l’activité travailleuse n’est-elle pas rendue davantage supportable par la respiration offerte par le repos ? Dès lors, le travail peut-il, grâce à ces temps de non-travail, devenir plus acceptable, tendant vers le « moindre mal » et non vers le « mal majuscule » ? Nous allons voir que tel n’est pas forcément le cas…

Les effets négatifs du travail

Or, il peut être constaté que le travail a des effets négatifs, « mauvais » pour reprendre la terminologie de Twain, y compris sur les temps de non-travail – car il contamine l’univers mental de l’humain et en particulier les temps de repos. Le travail est ainsi non seulement un « mal majuscule » mais omniprésent, envahissant.

Exemple : Cette contamination totale de la pensée humaine par l’univers du travail est par exemple décrite par Simone Weil . Dans « La Rationalisation », elle explique ainsi que « l’oppression de la classe ouvrière sur le lieu du travail (…) se traduit par des souffrances prolongées, selon le cas, 48 heures ou 40 heures par semaine, mais qui peuvent se prolonger encore au-delà de l’usine, sur les 24 heures de la journée ». Une semblable contamination temporelle et mentale se lit aussi dans la description de son quotidien faite par Joëlle dans Par-dessus bord : elle décrit notamment une vie de famille et de loisir réduite au simple minimum, le travail du ménage prenant le relais du « travail-boulot » (« C’est surtout au lit que je suis avec mon mari le reste du temps le boulot le ménage encore le boulot le bistrot et puis vous savez il bricole »).

Le travail : séparation à vie ou inéluctabilité ?

La suite de la dissertation corrigée (partie 3 et conclusion) sur le travail, un mal nécessaire en prépa scientifique, se trouve dans notre application mobile PrepApp. Notre appli mobile est gratuite en téléchargement sur Google Play ou Apple store.

Voici le plan de la partie 3 et de la conclusion que vous retrouverez dans l’application PrepApp entièrement corrigées : 

Passer d’un travail comme contrainte à un travail facultatif

La technique aggrave-t-elle les conditions de travail , le travail peut être un « bien » plus qu’un « mal » dans de bonnes conditions, conclusion du thème : le travail un mal est nécessaire.

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“L’Indispensable sur le travail (CPGE scientifiques)”

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L’Indispensable sur le travail. Prépas scientifiques français-philosophie. Concours 2023-2024 , Paris, Ellipses, mai 2022, 240 pages, 16 €. ISBN : 9782340065253. Disponible en version numérique : 13,99 €. ISBN : 9782340068148.

La collection “L’Essentiel” devient “L’Indispensable” et se refait une beauté !

Retrouvez ces informations sur  le site des éditions Ellipses . Vous y trouverez également un extrait et la table des matières. 

Deux autres ouvrages sont publiés aux éditions Ellipses sur le thème du travail : L’Intégrale sur le travail , qui approfondit les enjeux du programme, et Le Travail en 19 dissertations , qui permet de s’entraîner efficacement à cet exercice qui peut faire une réelle différence aux concours.

Je vous propose ici un extrait du chapitre sur les Géorgiques de Virgile (© Ellipses).

Le travail poétique

Littérarité et poéticité des  Géorgiques

      À un niveau proprement littéraire, le travail s’étend à l’activité du poète lui-même : ce  labor  poétique revêt différents aspects. Il est certes quelque peu diminué du fait de la traduction en prose : toujours est-il que la  poéticité  du texte est bel et bien présente, par-delà les langues, et qu’elle n’est pas seulement contenue dans le système métrique de la poésie versifiée. Rappelons simplement que les  Géorgiques  sont écrites en hexamètres dactyliques (un vers de six pieds [1] ), le vers noble qui est utilisé en particulier dans les épopées, mais qui l’est aussi dans d’autres genres à différentes époques. La versification virgilienne, célébrée en particulier dans l’ Énéide , demeure un sommet de la langue latine. De même, les  Géorgiques sont une œuvre authentiquement littéraire et non un simple compte rendu scientifique ou technique : par l’émotion esthétique qu’elles suscitent, par le travail de la langue qu’elles mettent en place, par la posture d’auteur affirmée dans la  sphragis * et ailleurs, par la volonté didactique d’enseigner en charmant… 

     Au premier chef, les métonymies [2]  et métaphores allégorisent l’ensemble du texte et y incorporent une dimension sacrée. Bacchus est la vigne ou le vin, Vénus l’amour ou la sexualité, Cérès le blé, les céréales ou les moissons, Jupiter la pluie, la grêle et la foudre, Neptune l’eau ou la mer, Vesta le feu… Le recours à des périphrases ou à des épiclèses [3]  pour désigner des divinités est également un procédé récurrent : Liber ou Lénéen renvoient à Bacchus, Tégéen à Pan, Cynthien à Apollon, Dis à Pluton ; le « Père » désigne régulièrement Jupiter, roi des dieux, de même que « roi du Dicté », mont où il fut élevé ; la « créatrice de l’olivier » n’est autre que Minerve ; la « terre de Saturne » est l’Italie ; la « ville d’Œbalus » est Tarente, ville du sud de l’Italie. Ces allusions mythologiques, évidentes pour un Romain lettré et même pour tout Romain, du moins pour les divinités les plus célébrées, parcourent le texte d’un bout à l’autre – il suffit de voir le nombre de notes de votre édition ! L’effort poétique consiste donc en partie à  dire indirectement ,  obliquement , en introduisant une image ou une référence ouvragée mais compréhensible. En outre, ces références érudites participent clairement de l’alexandrinisme* cher à Virgile, qui est redevable aux auteurs qu’il admirait. L’originalité de notre poète prend racine dans son désir de greffer des modèles grecs dans la littérature latine, ce qu’il réussit en chantant la campagne italienne.

     Même si ce trait n’est pas absolument nouveau, puisque Hésiode en proposait déjà plusieurs, Virgile s’illustre par son art des  épisodes  et des  digressions ,   qui nous semblent être des excursus mais qui prennent une place très réfléchie dans l’architecture de l’ensemble de l’œuvre poétique. Les plus notoires sont ceux qui terminent les quatre chants des  Géorgiques  :

     — les présages de la guerre civile (I, 463-514) ;

     — l’éloge de la vie rustique (II, 458-542) ;

     — l’épizootie du Norique (III, 474-566) ;

     — l’ epyllion * d’Aristée (IV, 315-558). Ce dernier passage est tout particulièrement travaillé, dans la mesure où il met en place une mise en abîme, l’épisode d’Orphée et Eurydice [4]  étant intégré à celui d’Aristée. 

     À cela on peut ajouter d’autres passages, qu’il est bon d’avoir en tête :

     — le choix de Jupiter d’imposer le travail aux mortels, qui marque la fin de l’âge d’or et les origines de l’agriculture et des autres arts (I, 118-159) ; l’éloge de l’Italie, qui a le meilleur climat entre tous (II, 136-176) ; le sacrifice d’un bouc à Bacchus et le rappel des origines du théâtre grec et de la poésie latine (II, 380-396) ; les origines des courses de chars (III, 113-122) ; la puissance de l’amour qui gouverne tout (III, 242-265) ; les pratiques en Scythie (III, 349-383) ; le vieillard de Tarente (IV, 116-148). 

     Le génie virgilien consiste à revigorer une matière aride, un matériau technique, par le travail des images, des à-côtés, qui représentent une part constitutive du style de Virgile. Il dépasse ainsi l’aspect prosaïque de son sujet. Pour le dire avec une métaphore arboricole, le poète  greffe  ces passages au récit technique : non seulement il l’agrémente, mais il le fait croître, lui fait porter des fruits nouveaux. Il dit lui-même souhaiter « donner du lustre à de minces objets » (III, 290). Paul Lejay, dans son introduction aux  Géorgiques  en 1915, développe ainsi la fonction de ces épisodes : « Ils donnent le sens du poème. Un traité n’a pas de tendance ; il suffit qu’il soit clair, exact, complet. Le poème didactique s’adresse à l’âme tout entière. Il doit l’ébranler et produire l’enthousiasme. […] Virgile anime les  Géorgiques  par la glorification du travail, par l’esprit de religion, par le patriotisme, par la sympathie universelle envers la Nature et envers toute existence. » La multitude de petits détails, certes parfois un peu fastidieuse, a cette « grâce parfaite » dont parlait déjà Sénèque le Jeune et prouve que Virgile réécrit une matière déjà traitée avant lui mais investit ses vers de sa propre sensibilité. Nous l’avons vu, les préceptes ont probablement une importance moins technique que poétique – ce qui ne les rend pas non plus caduques ni inutilisables !

     Quoi qu’il en soit, les techniques littéraires vont bien au-delà de la stylisation, de l’embellissement, de l’ornementation : elles ont une dimension plus large, plus riche, plus philosophique. Rappelons que « poète » se dit, en latin, aussi bien  poeta  que  vates  : or ce second mot désigne également le « prophète » et renvoie à l’idée d’une parole inspirée : les conceptions antiques de la poésie (de Platon à Ovide) correspondent souvent à cette idée, notamment avec le concept d’ enthousiasme , qui renvoie étymologiquement à la présence en soi (ἐν  en  = « dans ») d’une divinité (θεός  theos ) qui inspire. Le poète possède donc un rôle particulier parmi les mortels : c’est lui qui établit le lien entre le divin et l’humain, entre le réel et la littérature, entre le « vrai » et le « faux », entre le physique et le métaphysique. Cette idée de lien suggère bien l’idée de « tisser » en utilisant deux fibres, le mythe et la réalité : on peut relever la mention de quelques chevaux mythiques (III, 90-91), au moment où Virgile décrit le processus de sélection des chevaux, ou encore l’analogie entre les abeilles laborieuses et les Cyclopes (IV, 170-178). 

     Virgile lie ainsi le didactique au poétique. Lui-même insiste sur l’importance de l’entreprise qu’il a formée, ce qu’il exprime dans le proème* du chant III, en vue des honneurs : « Il me faut tenter une route où je puisse moi aussi m’élancer loin de la terre et voir mon nom vainqueur voler de bouche en bouche » (III, 8-9). Le poète développe ensuite son projet poétique, représenté par les « Muses du sommet aonien », en le comparant métaphoriquement à la construction d’un temple qu’il a l’intention d’ériger et de dédier à César Auguste. Le travail poétique côtoie ainsi l’idée d’un travail physique, structurel, architectural. Et, comme une préfiguration de l’ Énéide , Virgile mentionne, pour conclure son  ekphrasis [5] , la race des Troyens à travers différentes figures (Jupiter, Tros, Assaracus, Apollon) liées à Énée et à la cité assaillie dans l’ Iliade  : la noblesse de son entreprise est ainsi dûment mise en lumière. Au moment où il s’apprête à « traiter des troupeaux porte-laine et des chèvres au long poil », le cygne de Mantoue met aussi en parallèle son travail de poète avec celui des paysans afin d’en montrer tout à la fois la difficulté et la grandeur : « C’est un travail (encore  labor ) ; mais espérez-en de la gloire [6] , courageux cultivateurs. Je ne me dissimule pas en mon for intérieur combien il est difficile de vaincre mon sujet par le style et de donner du lustre à de minces objets » (III, 288-290). Ce parallélisme constant renforce les deux pôles de l’œuvre qui s’enrichissent mutuellement.

[1]   Six  se dit ἕξ  héx  en grec. Dans les langues anciennes, on compte les pieds, c’est-à-dire l’alternance des syllabes longues et des syllabes brèves, et non les syllabes, comme dans le système français (un alexandrin a douze syllabes, un octosyllabe huit, etc.). 

[2]  Figure de style qui consiste à prendre la partie pour le tout ou le tout pour la partie : ainsi quand on boit un  verre , on boit en réalité son contenu (c’est préférable !). De même, la divinité tutélaire d’un élément renvoie couramment à cet élément même, comme le montrent les exemples cités. 

[3]  Les épiclèses sont des épithètes accolées au nom d’une divinité : elles peuvent renvoyer à un lieu, à une fonction, etc. Elles sont assez souvent utilisées sans le nom de la divinité, comme des surnoms.

[4]  Sur l’histoire et la postérité de ce couple, voir  50 couples mythiques de la littérature, de l’ Odyssée  à  Harry Potter, Paris, Ellipses, 2021. Il est important de rappeler que, dans la plupart des versions antérieures du mythe, Orphée parvient à ramener Eurydice à la lumière du jour.

[5]  Une  ekphrasis  est une description littéraire méticuleuse. On parle aussi d’ hypotypose , et on réserve souvent le mot  ekphrasis , qui nous vient du grec ancien, à la description d’œuvres d’art : le bouclier d’Achille dans l’ Iliade , celui d’Énée dans l’ Énéide , ou encore ce temple allégorique dans les  Géorgiques , sur les portes duquel Virgile veut représenter un nombre important d’éléments.

[6]  Le travail est donc source aussi bien de fierté que d’humilité.

Vous trouvez également dans ce chapitre un récapitulatif de l’ensemble des quatre chants du livre au programme pour vous aider à vous les approprier et à les utiliser comme exemples. Voici également le sommaire de ce chapitre.

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Le travail - dissertations de philosophie

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CPGE littéraire: Conseils de méthode pour la dissertation

Publié le 04/23/2021 à 11:26 AM , mis à jour le 04/23/2021 à 11:26 AM

sujet dissertation le travail cpge

Nous allons brièvement nous interroger sur le descriptif d’une dissertation, ses enjeux et ce qu’elle doit comporter.

I.Que comporte l’épreuve?

L’épreuve dure 6 heures et porte sur un sujet (une notion, un couple de notions ou une question) tiré du domaine de l’année. Il s’agit d’analyser le sujet proposé dans le corps du devoir.

II.Comment ordonner sa dissertation

Une dissertation se compose:

● d’une introduction, comprenant une analyse des termes du sujet et de leur mise en rapport, ainsi que la formulation d’une problématique à laquelle le devoir devra répondre ;

● de plusieurs parties permettant de faire avancer la réflexion (généralement trois parties), elles-mêmes organisées en sous-parties (chacune énonçant un argument développé) ;

● d’une conclusion qui apporte une réponse à la problématique posée en introduction ainsi qu’une ouverture.

L’introduction a pour objet d’identifier les présupposés du sujet en les ordonnant selon leur ordre de difficulté qui annonce le plan de la dissertation.

Chaque partie doit mobiliser:

● Exemples: ne pas laisser le sujet dans l’abstraction et se demander où il se rencontre concrètement. L’usage de contre-exemples est toujours éclairant.

● Analyses conceptuelles: ce que le langage courant confond, il revient aux concepts de le distinguer (État/société ; Loi/règle ; gouvernement/gouvernance ; puissance/pouvoir).

● Explications de textes philosophiques: exploiter tel passage précis en montrant comment il permet de traiter directement le sujet tel qu’il est envisagé dans telle partie.

III.Des conseils supplémentaires?

Rédiger au brouillon les transitions entre les parties qui assurent la continuité entre elles et l’unité de la dissertation. Établir un lexique précis tiré du sujet afin de rédiger dans la langue spécifique de l’intitulé.

CE QU’IL FAUT RETENIR

Ne pas se soumettre à l’intitulé mais le remettre en question en identifiant ses présupposés.

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Thème « Le travail » en prépa scientifique : tout savoir

Publication:  20/05/2022   Dernière modification:  7/12/2023

À l’approche de l’année scolaire 2022-2023, les étudiants en prépas scientifiques se pencheront sur le thème du « travail » en français-philosophie. Comme d’habitude, vous aurez trois œuvres à étudier lors de vos années de formations, à savoir :

  • Géorgiques , de Virgile , traduction de Maurice Rat, GF Flammarion ;
  • Par-dessus bord , de Michel Vinaver, version hyper brève, Actes Sud – collection Babel ;
  • La condition ouvrière , de Simone Weil , Gallimard folio essais, 2002, N°409 ;
  • « L’usine, le travail et les machines » pages 49-76 et 205-351 (mais sans « journal d’usine », page 77 à 204)
  • « La condition ouvrière » pages 389 à 397 et « Condition première d’un travail non servile » pages 418 à 434.

Plusieurs ouvrages traitant du sujet devraient paraître au cours des prochains mois. Afin de mieux vous organiser, retrouvez parmi eux :

  • Le travail – prépas scientifiques français-philosophie – 2022-2023 , de France Farago et Gilbert Guislain, Collection J’intègre – Concours Écoles d’ingénieurs, aux éditions Dunod (à paraître en juin 2022) ;
  • Le travail – Virgile, Les Géorgiques ; Weil, La Condition ouvrière ; Vinaver, Par-dessus bord. Edition 2023 , Collection GF Prépas Scientifiques, aux éditions Flammarion (à paraître en juin 2022) ;
  • Le travail – Tout-en-fiches – Prépas scientifiques Français-philosophie – Programme 2022-2023 , de Nicolas Cremona, aux éditions Dunod.

Edulide vous récapitule dans cet articles les informations essentielles à retenir sur les œuvres et sur le thème du travail !

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Géorgiques : le travail agreste selon Virgile

Poème didactique composé d’environ 2000 vers, écrit entre 37 et 30 av. J.-C. pour son ami Mécène (homme politique romain, proche de l’empereur Auguste), Virgile met le travail à l’honneur, en témoignant l’amour à l’agriculture , qui a été ravagée par les guerres de la république romaine. C’est un hymne à la nature et au labeur humain , luttant contre l’abandon des campagnes. Il ramène le travail en tant que condition de l’élévation des hommes.

Virgile divise son poème en quatre livres, chacun traitant d’un sujet différent des autres, mais rassemblé sur un seul thème : le travail. Ainsi :

  • Le premier livre dénomme la description des moissons et tout ce qui s’y joint, à savoir la météo, la terre, le labourage à l’aide d’instruments. Le livre explique pourquoi les hommes doivent fortement travailler, et se clôt avec la mort de Jules César ;
  • Le deuxième livre vante les mérites agricoles de l’Italie, supérieurs aux produits étrangers (comme la soie de Chine). Virgile décrit notamment la culture des arbres, l’exigence de la culture de l’olivier et la vigne , mais également les modes de reproduction des arbres et des arbustes. Il termine le livre par un hommage à la vie champêtre ;
  • Le troisième livre est consacré à l’élevage des animaux, à la description du cheval et de l’hiver en Scythie, mais il aborde aussi une sombre tournure pouvant survenir dans la vie agricole : les conséquences d’une peste sur les animaux de ferme. Virgile conclut le livre avec les hommes ayant perdu leur source de travail animale ;
  • Le quatrième livre est quasiment consacré à la culture et à l’éducation des abeilles , comment en prendre soin, et comment est régie la société de ces insectes (lois, mœurs), le tout dans une gloire grandiloquente. Le livre aborde également le double mythe des héros Aristée et Orphée, qui ont tous deux subi des pertes (Aristée ayant perdu ses abeilles, et Orphée ayant perdu sa fiancée Eurydice).

Par-dessus bord : le travail en guerre entrepreneuriale

Dramaturge et écrivain, Michel Vinaver occupait parallèlement un travail de cadre, puis de directeur général dans l’industrie, au sein de l’entreprise Gillette.

Par-dessus bord tient pour sujet le monde l’entreprise, une guerre acharnée entre une multinationale américaine et une PME familiale , pour dominer le marché français du papier toilette. L’œuvre tend à être une épopée du capitalisme, dynamitée de l’intérieur avec brutalité  ; ce qui est montré est l’américanisation de la société. Sont montrés le passage de la libération des mœurs de la société, du management à la civilisation des loisirs, du marketing à la société de consommation. 

Sept dimensions harmonisent l’œuvre : épique et action mythique , farce et comédie , drame shakespearien et théâtre total , avec un désenchantement post-moderne .

Vinaver montre qu’un nouvel élan du capitalisme est en train de rebondir, absorbant tout sur son passage ; depuis la nuit des temps, il est objet de fascination et a réussi à s’imposer comme utopie universelle, promettant une abondance perpétuelle de la société.

Il existe quatre formes de l’œuvre : « l’Intégrale », « la Brève », « la Super – brève », et « l’Hyper-brève ». La dernière forme est celle que vous aurez à lire.

La condition ouvrière : les opprimés face aux puissants

Durant un temps indéfini, Simone Weil s’immerge au sein d’une usine en tant qu’ouvrière, afin de prendre en note et vivre l’expérience des conditions de travail des ouvriers, à la suite des échos aberrants qu’elle avait recueillis. En somme, elle cherche à avoir un contact direct avec le terrain. Ainsi, elle décrit la dureté des tâches physiques, l’impact du travail sur le moral des ouvriers, les relations de pouvoirs existantes , un rapport maîtres-esclaves. 

La condition ouvrière est un recueil d’échanges nombreux qu’a eu Simone Weil avec des grands patrons, des mouvements syndicalistes, mais aussi avec certains proches. À travers ce recueil réfléchi, Weil cherche à comprendre les fondements de la brutalité ouvrière, et propose des axes d’amélioration , afin d’enlever cette étiquette de « travail servile » des ouvriers. Elle juge probable que ces derniers peuvent atteindre une forme de joie exaltante à travers la souffrance, dans une perspective philosophique et politique, afin qu’ils retrouvent leur dignité perdue.

Pas de sentimentalité, ni de lyrisme, La condition ouvrière est un manifeste brut où s’assume la position éthique de Simone Weil, celle d’être toujours solidaire avec les opprimés.

Le travail, une réflexion philosophique au cœur de la société humaine

De nos jours, le travail se constitue en tant que pouvoir d’échange. Nous travaillons tous pour accomplir des objectifs , dans un monde où la compétition entre individus est vue comme une forme de valeur essentielle, sans tenir compte de l’existence des personnes autour. Cependant, le travail est souvent vu de manière négative : il oblige l’homme à exercer une fonction quelconque afin de survivre. Un paradoxe s’illustre sur le thème du travail : son rejet et sa qualité essentielle .

Le travail semble être une caractéristique propre aux êtres humains, il crée des richesses mais aussi une société . Cela permet à l’homme de se dépasser par rapport à la nature, où certains animaux (comme les abeilles par exemple) construisent un nid simplement en obéissant à leur instinct, contrairement à l’homme qui « pense d’abord » à ce qu’il peut et/ou va faire pour innover dans un domaine. 

En soit, nous pouvons dire que le travail est présent dans chaque pan de la société , que ce soit en art, en politique, ou dans les institutions scolaires ; c’est un facteur nécessaire à l’accumulation de connaissances et au dépassement de soi . Il est souvent objet de subjectivité ; chacun a une façon propre d’interpréter le travail (qui existe sous plusieurs formes), comme aliénation ou comme force motrice pour la société.

Sujets de dissertation sur le thème du travail 

Sujets sous forme de problématiques générales.

  • L'importance du travail dans la vie humaine
  • L'évolution de la notion de travail au cours de l'histoire
  • Les enjeux éthiques du travail à temps plein
  • Les conséquences psychologiques et sociales de la surcharge de travail
  • Le rôle du travail dans la construction de l'identité personnelle
  • L'impact du travail sur la santé mentale et physique
  • Le travail en équipe : avantages et inconvénients
  • La flexibilité au travail : opportunités et risques
  • L'automatisation et l'intelligence artificielle : quelles conséquences pour le travail humain ?
  • Le travail à distance : bénéfices et défis pour les employeurs et les employés
  • L'égalité des sexes dans le monde du travail : enjeux et défis
  • Les inégalités salariales entre hommes et femmes
  • Le travail des enfants dans le monde : causes et conséquences
  • Le travail des immigrés : enjeux et défis
  • La sécurité au travail : enjeux et prévention des accidents
  • Le travail en milieu hostile : impact sur les employés
  • Les répercussions de la mondialisation sur le travail
  • Le travail des travailleurs temporaires : avantages et inconvénients
  • L'évolution des relations employeurs-employés au cours des dernières décennies

Dissertation rédigée sur le travail : pourquoi travaillons-nous?

Sujet de dissertation : pourquoi trvaillons-nous.

« Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Jean Fourastié, Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959.

Cette affirmation vous semble-t-elle s’appliquer au « travail » tel qu’il est représenté dans les œuvres au programme ?

Analyse du sujet 

  • La citation part du fait que la nature ne satisfait pas directement les besoins humains, puisque la plupart de ses éléments (l’herbe folle, les merises, les cailloux) ne sont pas consommables dans leur état naturel ;
  • C’est ce qui explique la nécessité du travail (agriculture ou industrie) pour convertir la matière naturelle brute en produits artificiels consommables ;  

Citations philosophiques et sujets de dissertation sur le travail

Citations sur le travail.

« Dans le travail, l’occupation n’est pas en elle-même agréable, mais c’est dans un autre but qu’on l’entreprend. En revanche l’occupation dans un jeu est en elle-même agréable, sans qu’il soit besoin de plus de se proposer un but ».

« Il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir ».

Albert Camus

« Je n'ai jamais été heureux, je le sais, ni pacifié, que dans un métier digne de moi, un travail mené au milieu d'hommes que je puisse aimer. Je sais aussi que beaucoup, sur ce point, me ressemblent. Sans travail, toute vie pourrit. Mais sous un travail sans âme, la vie étouffe, et meurt. N'est-ce pas alors le véritable effort d'une nation de faire le plus possible que ses citoyens aient le riche sentiment de faire leur vrai métier, et d'être utiles à la place où ils sont ? ».

Albert Camus ,Le Mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942.

« Il n'y a pas de dignité possible, pas de vie réelle pour un homme qui travaille douze heures par jour sans savoir pourquoi il travaille ».

Malraux, L’express, 1955

« Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail ».

Le travail : thème et programme 2022-2023 de français-philosophie des classes préparatoires scientifiques

Vous trouverez ci-dessous le thème et les œuvres du programme 2022-2023 de français-philosophie des classes préparatoires scientifiques pour le concours d'entrée aux grandes ecoles d'ingénieurs..

 

Thème 2022 des CPGE scientifiques : 

Les trois auteurs au programme et leurs œuvres : 

1- Virgile , Géorgiques,  Traduction Maurice Rat - GF Flammarion.

2-  simone weil , la condition ouvrière  gallimard folio essais 2002, n°409..

  • « L’usine, le travail et les machines » pages 49-76 et 205-351 (mais sans « journal d’usine, page 77 à 204)
  • « La condition ouvrière pages" 389 à 397 et « Condition première d’un travail non servile » pages 418 à 434. 

3- Michel Vinaver , Par-dessus bord. Version hyper brève, Actes Sud – collection Babel

sujet dissertation le travail cpge

                    Cours de Madame Gambert, CPGE de la Perverie, Nantes 

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20 dissertations de français sur le thème 2024-2025 « Individu et Communauté » en prépa scientifique

Ils vous demandent des dissertations....

Les concours e3a, CCINP, Centrale, Mines et X-ENS demandent une dissertation.

Si vous êtes à l'aise avec la dissertation depuis le lycée, tant mieux pour vous !

Sinon, lisez la suite.

Si vous avez de la chance...

...vos profs de prépa vous ont expliqué en détail la règle du jeu, avec des exemples et des exercices.

Si vous n'avez pas de chance, ils considèrent que la méthode a été acquise au lycée.

Dans tous les cas, ils ont sauté une étape car...

Ils ne disent pas ce qu' est une dissertation

Est-ce qu'on vous demande d'apporter une réponse définitive à la question posée dans la problématique ?

On vous demande en fait... une mise en scène.

La mise en scène d'un raisonnement (limité, incomplet, imparfait, provisoire) qui explique la réponse que vous fournissez (dans la conclusion) à la question que vous avez posée (dans l'introduction).

Et tout le monde galère sur la problématique

Les rapports ne cessent de le répéter, le principal point faible des candidats est l'élaboration d'une problématique.

Forcément : pratiquement personne en prépa n'a compris ce que c'est.

Voilà le principe : la citation du libellé est l'expression d'une idée. Cette idée repose sur d'autres idées qui sont, elles, implicites (à vous de les identifier et de les formuler). Une manière de faire dialoguer ces idées implicites, c'est celle choisie par l'auteur de la citation. Mais d'autres articulations sont possibles. Cela permet d'exprimer un problème qui mérite que l'on s'y arrête quatre heures (plusieurs problèmes sont possibles). Ce problème s'appelle la problématique.

Pour bien comprendre, et réussir à le faire vous-même, il va falloir lire des exemples et vous entraîner.

Ce livre vous donnera des réponses et des modèles

Voici un aperçu de ce que vous trouverez dans les 20 dissertations  :

«  Ne passez pas à côté des 20 d ! C'est le meilleur outil pour apprendre à faire une bonne dissert'. Il simplifie et accélère la préparation aux concours.  » (David Guéron, ancien élève des Mines de Paris)

«  Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux très bonnes copies.  » (François Soler, professeur de français en CPGE)

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sujet dissertation le travail cpge

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Le thème du travail en prépa scientifique

  • Philosophie
  • 09 septembre 2022
  • Alexandre Biron

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Spécialement réservée aux prépas scientifiques (MPSI, PCSI, BCPST…), Major-Prépa te propose une page dédiée au thème du travail, afin de t’offrir une matière à penser pour te démarquer et performer le jour des concours. 

Le travail : étymologie, définition, introduction

Ensemble des activités humaines organisées en vue de produire ce qui est utile, le travail constitue un élément clé dans la vie de chaque homme, en ce sens qu’il oriente les actions, modifie les perceptions, organise une pensée et alimente le développement de chaque être en tant qu’individu. Dès lors, on ne peut nier l’existence de certaines tensions inhérentes à ce terme. Le travail élève-t-il l’homme ? Est-ce au contraire une prison dorée ? Nous enferme-t-il, voire nous aliène-t-il ? Nous libère-t-il ? Est-il naturel ?

Il n’est à ce titre pas anodin de remarquer que l’ambivalence de ce terme trouve écho dans le vocabulaire du XVᵉ siècle, comme le donne à voir la séparation entre le travail Labor , c’est-à-dire celui suivant la mélodie monotone de la peine et de la souffrance, et le travail Opus , c’est-à-dire celui menant à une potentielle ouverture et élévation de l’homme tel un Icare heureux. 

Contrairement au jeu, dans lequel on peut se contenter du plaisir, quand bien même on perdrait, le travail ne vaut pas par lui-même. En effet, cette activité vise toujours un résultat qui se décline selon nos attentes : un salaire (tout travail mérite salaire), un progrès (travaillons pour progresser), ou une réalisation (rien ne se fait ni ne se crée sans y travailler). D’ailleurs, à l’heure d’un monde dans lequel on ne peut vivre sans argent, le travail semble se faire indispensable pour vivre sans pour autant que l’on puisse déclarer que l’on vit pour travailler, car cela reviendrait à faire du travail une fin en soi et donc un jeu n’attendant aucune gratification ni aucun salaire. Balivernes !

Le travail, une diablerie humaine ?

« J’appelle travail tout effort exempt de plaisir, ou plutôt : un effort qui vous diminue à vos propres yeux. » , Emil Cioran, Cahiers, 1957-1972

Constat amer, peu réjouissant et inquiétant, sous la plume du philosophe franco-roumain Emil Cioran, pouvant notamment s’expliquer par l’étymologie latine du travail. Et pour cause, du latin tripalium , instrument de torture composé de trois pieux auquel les esclaves étaient attachés pour être torturés, on ne peut ignorer le lien étymologique direct entre travail et souffrance. Lequel n’est d’ailleurs pas sans rappeler le premier sens du terme renvoyant à la période de l’accouchement pendant laquelle se produisent les contractions (dictionnaire Le Robert ). 

« Si le travail c’est l’opium du peuple, je ne veux pas finir drogué. » Boris Vian

Détournant une formule chère à la philosophie marxienne, Boris Vian semble, malgré un ton léger d’apparence, soulever un lièvre : le travail est-il si bon qu’on le prétend ? 

Effectivement, dès le XIXᵉ siècle, le revers de la médaille de l’industrialisation n’est pas sans raviver la notion de Labor . Karl Marx sera ainsi une figure emblématique de cette remise en question, dont certaines dénonciations trouveront écho dans l’œuvre de Simone Weil. Si de nombreux artistes, comme l’écrivain français Émile Zola, semblent alors remettre en question la notion de « travail comme source d’élévation », c’est l’intégralité du modèle qui se voit ainsi remis en question : capitalisme prédateur, hiérarchie pyramidale, rapports de domination, vices de la concurrence…

« Le travail, c’est le refuge des gens qui n’ont rien de mieux à faire. » Oscar Wilde

Le travail, un allié de l’homme ?

« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. » Voltaire 

Contemporain de Voltaire selon qui « cultiver son jardin » est une chose très nécessaire, Emmanuel Kant fait du travail « l’activité vitale propre au travailleur, l’expression personnelle de sa vie » et ne peut se réduire à une activité simplement avilissante et aliénante. Avant Kant, dans une perspective chrétienne très influente au Moyen Âge, Saint-Benoît faisait même du « travail effectué en commun » une composante essentielle afin d’œuvrer à la subsistance de la communauté et du bien commun, mais également d’expier le péché originel. 

Effectivement, nonobstant la présence sous-jacente de la notion de souffrance, ce terme renvoie également à l’ensemble des activités humaines organisées, coordonnées en vue de produire ce qui est utile (dictionnaire Le Robert ). Ce qui constitue à ce titre une composante essentielle de l’organisation de la société dont nous dépendons tous en tant qu’individus, en tant qu’animal politique selon Aristote.

Finalement, à la manière que l’écrit Arthur Rimbaud dans son poème L’Éclair  ( Une saison en enfer , avril-août 1873), peut-être y a-t-il dans cette notion l’aune d’une transformation inédite pour chaque homme volontaire et déterminé, loin de l’étymologie funeste du terme : « Le travail humain ! c’est l’explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps. »

Le travail dans les œuvres du programme

Virgile, les géorgiques  .

Inspiré de Les Travaux et les Jours du poète grec Hésiode, ce long poème didactique de 2 187 vers dépeint le rôle et l’importance du travail au sein d’un monde instable à l’heure où la « Pax Romana » d’Auguste n’est encore qu’un espoir idyllique. Il n’est à ce titre pas anodin de remarquer que Virgile, « le plus grand génie que la terre ait porté » selon Paul Claudel, use immodérément dans son œuvre de l’hexamètre dactylique. Par la forme, l’auteur latin sublime dans son vers noble son propos, et illustre ainsi comment le travail mène à la précision, comment la précision mène à la perfection, et in fine, comment la perfection mène à l’art, au Beau et peut-être à l’authenticité. 

Il y a donc, au-delà des thèmes de l’agriculture et de l’élevage, mis en avant tout au long des quatre livres, une véritable réflexion sur la place du travail dans le parcours initiatique de chaque homme. Car, bien qu’étymologiquement le travail renvoie d’abord à la souffrance de l’être, c’est paradoxalement peut-être grâce à celui-ci que l’homme semble se métamorphoser, annonçant en quelque sorte les métamorphoses nietzschéennes et la formule sans doute un peu trop répétée à l’envi : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » ( Le Crépuscule des idoles ). 

Cantique à la terre vivante et méditation sur le travail, Les Géorgiques de Virgile chantent le lien unissant les hommes au monde dont le travail sème les graines capables de faire germer en chacun de nous, des hommes forts, vigoureux et réfléchis.

  Simone Weil, La Condition ouvrière  

Soucieuse de faire de la philosophie une manière de vivre pour accéder à la vérité, Simone Weil s’engage, entre 1934 et 1935, comme manœuvre chez Alstom, puis fraiseuse chez Renault, afin de faire l’expérience directe de l’usine. C’est ainsi qu’est publié, à titre posthume en 1951, La Condition ouvrière , véritable « journal d’usine » brut, dénué de lyrisme et de sentimentalité, rappelant l’étymologie latine et souffrante du travail.

Forte de son expérience ouvrière, la philosophe humaniste française née à Paris en 1909 offre un témoignage sévère, rare et authentique, d’une classe sociale opprimée, muette et cruelle : « Dans le monde ouvrier, les rapports établis entre les différents postes sont des rapports entre les choses et non entre les hommes. » ( La Condition ouvrière ). Dans une perspective où plane l’ombre de Karl Marx, Simone Weil ne manque pas de condamner la déshumanisation, l’humiliation et l’aliénation, autant de maux inhérents au monde ouvrier. 

Et pourtant, si la classe ouvrière est celle ayant souffert le plus de l’effacement du Beau, en ce sens que ce dernier n’a pas présidé à l’organisation de l’usine, elle est également paradoxalement celle qui, écrasée par un travail harassant et abrutissant, est éprise de liberté. Loin d’une prédestination funeste, il y aurait avec Simone Weil dans le Beau et le travail une façon de sublimer une vie longue et monotone en une existence unique et authentique. Sous réserve d’un travail sur le « je », dont Rimbaud nous disait d’ailleurs qu’il était « un Autre ».

Michel Vinaver, Par-dessus bord 

Écrit en 1972 avant le premier choc pétrolier de 1973, la pièce de Michel Vinaver met en scène la lutte sur le marché français de deux entreprises : le groupe américain United Paper Company, envieux de conquérir de nouveaux marchés, et une PME française, Ravoire et Dehaze, soucieuse de conserver son monopole sur le papier toilette. 

Au-delà d’une lutte Europe-Amérique, Vinaver met en lumière les effets, parfois pervers, de l’avènement d’un capitalisme prédateur dans lequel petits et grands se côtoient et se combattent dans une perspective machiavélienne, voire machiavélique, d’un primat de la fin sur les moyens.

Que ce soit par l’importance du marketing (papier tricolore) ou par la lutte familiale (notamment entre Olivier et Benoît pour succéder à leur père), le dramaturge français fait du travail la pièce maîtresse ou le chef d’orchestre d’une symphonie fulgurante, émouvante et mouvante, dans laquelle oppression, dépression et humiliation fréquentent opportunité, émancipation et joie. 

Ainsi, Par-dessus bord pose de multiples questions : le travail est-il l’acte qui a pour objet de nous ouvrir la liberté ? Est-ce au contraire un danger aliénant ? Vivre est-ce travailler ? Travailler est-ce vivre ? Peut-on faire rimer travail et plaisir ou le travail n’est-il que promesse de souffrance éternelle ? (…)

In fine, il y a dans le travail une tension constante entre potentiel danger ou opportunité pour l’homme. Peut-être ce thème permet-il, comme le conseille Henri Bergson, « d’exercer plusieurs muscles » et ainsi de viser l’autotélisme (accomplissement personnel). Et pourtant, cette occasion ne semble pas s’offrir à chacun sans un nécessaire travail… 

Si le sujet t’intéresse, tu peux consulter nos autres articles sur le travail :

Le travail comme réalisation de soi

La souffrance dans le travail : une fatalité ?

Le travail, est-ce la santé ?

À lire également

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Le travail comme opium aliénant le peuple

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Le travail comme nécessité, une soumission désespérée

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Une fin ? Un moyen ? Quel est le sens du travail ?

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Réussir vos concours des CPGE scientifiques sur le thème "faire croire"

Bienvenue !

Sur ce site, trouvez des cours et des méthodes pour réussir le résumé et la dissertation aux concours des CPGE scientifiques, sur le thème « faire croire » . Besoin d’aide ? De sujets corrigés ? Inscrivez-vous!

Chères étudiantes et chers étudiants de CPGE scientifiques, ce site est fait pour vous !

Il a pour but de vous accompagner dans la préparation toujours intense et délicate des épreuves de français-philosophie aux concours, que vous soyez en SUP ou en SPÉ. 

Professeur ayant une solide expérience de l’enseignement en CPGE, je vous propose de vous aider et vous guider tout au long de l’année, à travers des contenus de cours disponibles en ligne, mais aussi l’animation d’un forum où vous pourrez poser toutes vos questions sur le thème de l’année et des cours animés en visio à la demande.

En effet, l’absorption du programme de lecture pendant l’été est déjà un exploit en soi et vous vous sentez souvent perdus au milieu de tous les parascolaires proposés, des contenus non hiérarchisés du web ; et des cours de votre professeur. Il semble y avoir tant à assimiler !

Le plus difficile en réalité est de faire le tri dans toutes ces sources et de sélectionner l’essentiel à apprendre en peu de temps – vous avez besoin d’une préparation efficace qui vous apprend à réussir vos dissertations et résumés, tout en vous laissant suffisamment le temps de travailler les autres matières. 

Par ailleurs, les cours et les parascolaires ne présentent pas forcément de rapprochements très précis des œuvres entre elles, alors que c’est tout l’enjeu de la dissertation que vous devrez rédiger. Vous pourrez vous procurer ici à partir de novembre 2023 un tableau comparatiste qui a pour ambition de synthétiser de la façon la plus complète possible les rapprochements possibles entre les œuvres du programme, que vous pourrez ensuite adapter en fonction du sujet de dissertation à traiter.

Vous trouverez sur ce site des présentations synthétiques sur le thème de l’année et les oeuvres analysées , ainsi que des propositions pour traiter directement vos dissertations . Si vous avez besoin de rappels méthodologiques, n’hésitez pas à consulter les rubriques dédiées au résumé et à la dissertation . Je réponds à vos questions sur le thème de l’année, les œuvres, la forme et le fond des exercices des concours dans le forum ! 

Je vous invite à vous abonner via un formulaire pour accéder à davantage de ressources et me permettre un suivi plus individualisé, éventuellement en sessions en visio – à cet égard, remplissez le sondage (rubrique Contact ) !

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Quelques sites / références utiles :

  • Le lien vers le B.O. fixant le programme : ici
  • PrépaUp, des contenus attractifs bien que devant être approfondis : ici
  • Une présentation intéressante du programme, liée à d’autres oeuvres : ici
  • Des parascolaires bien conçus : « Tout en un » Vuibert ; « Faire croire » chez GF ; 22 Dissertations sur le thème de l’année .

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Consignes de travail et présentation pour les ECG1, LETTRES (culture générale)

srameixrigaud 26 juin 2024

Actualités CPGE , Classes préparatoires commerciales , ECG- Lettres et Philosophie

ECG1 consignes de travail LETTRES

Lettres (culture générale) Présentation du cours et consignes de travail

Professeure : Françoise Le Pezron ( [email protected] )

Présentation du cours  : à raison de 3 heures hebdomadaires, le cours de lettres a pour objectifs de vous préparer aux épreuves des concours que sont la contraction de texte et la synthèse de documents, et de vous donner des références littéraires précises que vous pourrez utiliser dans la dissertation de culture générale, autre épreuve des concours. Voici les axes du programme officiel et commun aux lettres et à la philosophie:

– l’héritage de la pensée grecque et latine – les apports du judaïsme, du christianisme et de l’islam à la pensée occidentale – les étapes de la constitution des sciences exactes et des sciences de l’homme – l’essor technologique, l’idée de progrès – la société, le droit et l’Etat modernes – les figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance – l’esprit des Lumières et leur destin – quelques grands courants artistiques et esthétiques depuis la Renaissance – les principaux courants de pensée contemporains

Consignes de travail : lectures obligatoires (qui feront l’objet d’évaluations au cours de l’année). Vous pouvez prendre des notes après votre lecture (propos de l’œuvre, réactions personnelles…)

Pour le premier semestre

1) Antigone de Sophocle et Prométhée enchaîné d’Eschyle. Pour que nous ayons tous le même texte, c’est-à- dire la même traduction, je vous demande de vous procurer la première pièce dans la traduction de Paul Mazon (édition du Livre de Poche) et de lire la seconde sur le site https://www.remacle.org (traduction d’A. Pierron). 2) Denis DIDEROT, La religieuse 3) Honoré de Balzac, La duchesse de Langeais

Pour le second semestre 1) François-René de Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe , Livre I à XII. Je vous conseille l’édition de J.C. Berchet dans le Livre de Poche (2001). Vous pouvez prendre une autre édition, en vérifiant bien qu’elle contient les douze premiers livres, correspondant aux années de jeunesse de l’écrivain. 2) Annie ERNAUX, Les Années 3) Franz KAFKA, Le Procès

Dernière chose  : il convient, si vous avez des lacunes dans ce domaine, (les fautes d’expression sont sanctionnées aux concours) de revoir les fondamentaux de l’orthographe et de la grammaire dans un ouvrage de type Bled ou Bescherelle.

Bonnes vacances et bonnes lectures .

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Texte à résumer + sujet de dissertation dans l’esprit de CNC, CCINP et E3A (09)(Thème : faire croire)

Photo of Radouane EL AMRAOUI

Résumé de texte

Vous résumerez ce texte en 100 mots avec une marge de 10% en plus ou en moins.

« En tant que moyen de conservation de l’individu, l’intellect déploie l’essentiel de ses forces dans la dissimulation car elle est le moyen de conservation des individus glus faibles et moins robustes, dans la mesure où il leur est impossible d’affronter une lutte pour l’existence munis de cornes ou d’une mâchoire acérée de carnassier. C’est chez l’homme que cet art de la dissimulation atteint son point culminant : l’illusion, la flagornerie, le mensonge et la tromperie, la calomnie, l’ostentation, le fait de parer sa vie d’un éclat d’emprunt et de porter le masque, le voile de la convention, le fait de jouer la comédie devant les autres et devant soi-même, bref, le perpétuel badinage qui partout folâtre pour le seul amour de la vanité sont chez lui à tel point la règle et la loi qu’il n’est presque rien de plus inconcevable que l’apparition, chez les hommes, d’un instinct de vérité honnête et pur. Ils sont profondément plongés dans les illusions et les rêves, leur regard ne fait que glisser à la surface des choses et ne voit que des « formes » leur perception ne conduit en aucune manière à la vérité, mais se borne à recevoir des excitations et joue en quelque sorte à tâtons dans le dos des choses. En outre, durant toute sa vie, l’homme se laisse tromper la nuit par ses rêves sans que jamais son sens moral ne cherche à l’en empêcher, alors qu’il doit bien y avoir des hommes qui, à force de volonté, ont réussi à se débarrasser du ronflement. Mais que sait en vérité l’homme de lui-même ? Et même, serait-il seulement capable de se percevoir lui-même, une bonne fois dans son entier, comme exposé dans une vitrine illuminée ? La nature ne lui dissimule-t-elle pas la plupart des choses, même en ce qui concerne son propre corps, afin de le retenir prisonnier d’une conscience fière et trompeuse, à l’écart des replis de ses intestins, à l’écart du cours précipité du sang dans ses veines et du jeu complexe des vibrations de ses fibres ! Elle a jeté la clef ; et malheur à la curiosité fatale qui parviendrait un jour à entrevoir par une fente ce qu’il y a à l’extérieur de cette cellule qu’est la conscience, et ce sur quoi elle est bâtie, devinant alors que l’homme repose, indifférent à son ignorance sur un fond impitoyable, avide, insatiable et meurtrier, accroché à ses rêves en quelque sorte comme sur le dos d’un tigre. Dans ces conditions, y a-t-il au monde un lieu d’où surgirait l’instinct de vérité ?

Pour autant que l’individu tient à se conserver face à d’autres individus, il n’utilise son intelligence le plus souvent qu’aux fins de la dissimulation, dans l’état de nature. Mais dans la mesure où l’homme à la fois par nécessité et par ennui veut vivre en société et en troupeau, il lui est nécessaire de conclure la paix. Or ce traité de paix apporte quelque chose comme un premier pas en vue de cet énigmatique instinct de vérité. En effet, ce qui désormais doit être la « vérité » est alors fixé, c’est-à-dire qu’il est découvert une désignation uniformément valable et contraignante des choses, et que la législation du langage donne aussi les premières lois de la vérité car à cette occasion et pour la première fois apparaît une opposition entre la vérité et le mensonge. Le menteur utilise les désignations pertinentes, les mots, pour faire apparaître réel l’irréel ; il dit par exemple : « je suis riche », alors que pour qualifier son état c’est justement « pauvre » qui serait la désignation correcte. Il mésuse des conventions établies en opérant des substitutions arbitraires ou même en inversant les noms. S’il agit ainsi de façon intéressée et de plus préjudiciable, la société ne lui fera plus confiance et par là même l’exclura. En l’occurrence, les hommes fuient moins le mensonge que le préjudice provoqué par un mensonge. Fondamentalement, ils ne haïssent pas l’illusion mais les conséquences fâcheuses et néfastes de certains types d’illusions. C’est seulement dans ce sens ainsi restreint que l’homme veut la vérité. Il désire les suites favorables de la vérité , celles qui conservent l’existence ; mais il est indifférent à l’égard de la connaissance pure et sans conséquence, et il est même hostile aux vérités qui peuvent être préjudiciables ou destructrices. »

Nietzsche, Vérité et mensonge au sens extra-moral, trad. parMichel Haar et Marc B. de Launay.

Dissertation

Sujet :

« Selon Friedrich Nietzsche :

«  C’est seulement dans ce sens ainsi restreint que l’homme veut la vérité. Il désire les suites favorables de la vérité. »

Vous commenterez et discuterez cette affirmation à la lumière de votre lecture des œuvres au programme. »

Bon courage ! 

Photo of Radouane EL AMRAOUI

Radouane EL AMRAOUI

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    Le travail Méthode et exercices. Traitant du sujet de Lettres et Philosophie des classes préparatoires scientifiques pour la session 2022-2023, cet ouvrage réunit des spécialistes des différentes œuvres au programme pour offrir un volume extrêmement pratique et intelligent dans une collection plébiscitée par les élèves et ...

  10. Le travail

    A quelles conditions une activité est-elle un travail ? A-t-on toujours intérêt à travailler ? Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ? Doit-on opposer le travail au loisir ? Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ? Faut-il craindre les machines ?

  11. Doc Solus

    10 exercices de problématisation. 10 mots à maîtriser sur le thème de l'année. 12 passages clefs des œuvres au programme et 35 manières de les utiliser dans vos dissertations. 20 sujets corrigés : analyse des termes, confrontation aux œuvres, construction d'une problématique, plan détaillé, dissertation rédigée (courte, langue simple).

  12. CPGE littéraire: Conseils de méthode pour la dissertation

    La dissertation consiste à reconduire le sujet aux problèmes qu'il soulève. Après avoir validé le sens évident du sujet, il s'agit de dégager les difficultés inhérentes à ses présupposés. Nous...

  13. Thème "Le travail" en prépa scientifique : tout savoir

    Le travail - Tout-en-fiches - Prépas scientifiques Français-philosophie - Programme 2022-2023, de Nicolas Cremona, aux éditions Dunod. Edulide vous récapitule dans cet articles les informations essentielles à retenir sur les œuvres et sur le thème du travail !

  14. PDF Méthodes et techniques de la dissertation

    Mes réponses seront pratiques et concrètes et je vous proposerai des exercices d'entraînement sur un sujet précis relié au thème au programme « Le travail ». Le thème de cette année se rapproche de la question déjà étudiée en Terminale, elle vous sera familière.

  15. Texte à résumer, format Centrale-Supélec,(2)(Thème: le travail)

    Le travail est la production effectuée sous la contrainte de moyens économiques ou politiques, la carotte ou le bâton - la carotte n'est que la continuation du bâton par d'autres moyens. Mais toute création n'est pas travail.

  16. Le travail

    L'importance du travail dans la vie humaine. L'évolution de la notion de travail au cours de l'histoire. Les enjeux éthiques du travail à temps plein. Les conséquences psychologiques et sociales de la surcharge de travail. Le rôle du travail dans la construction de l'identité personnelle.

  17. TRAVAIL DISSERTATION

    Cours de Madame Gambert, CPGE de la Perverie, Nantes Récapitulatif de la méthode de la dissertation A lire en même temps: travail sur le dernier sujet (DS2)

  18. Doc Solus

    8 exercices de problématisation. 12 mots à maîtriser sur le thème de l'année. 11 passages clefs des œuvres au programme et 23 manières de les utiliser dans vos dissertations. 20 sujets corrigés : analyse des termes, confrontation aux œuvres, construction d'une problématique, plan détaillé, dissertation rédigée (courte, langue simple).

  19. Le thème du travail en prépa scientifique

    Spécialement réservée aux prépas scientifiques (MPSI, PCSI, BCPST…), Major-Prépa te propose une page dédiée au thème du travail, afin de t'offrir une matière à penser pour te démarquer et performer le jour des concours.

  20. Anthologie de textes sur le thème du travail (2)

    « Chercher un travail pour le gain, c'est maintenant un souci commun à presque tous les habitants des pays de civilisation ; le travail leur est un moyen, il a cessé d'être un but en lui-même : aussi sont-ils peu difficiles dans leur choix pourvu qu'ils aient gros bénéfice.

  21. Français Prépa

    Sur ce site, trouvez des cours et des méthodes pour réussir le résumé et la dissertation aux concours des CPGE scientifiques, sur le thème "faire croire". Besoin d'aide ? De sujets corrigés ? Inscrivez-vous!

  22. Consignes de travail et présentation pour les ECG1, LETTRES (culture

    ECG1 consignes de travail LETTRES. Lettres (culture générale) Présentation du cours et consignes de travail. Professeure : Françoise Le Pezron ([email protected])Présentation du cours : à raison de 3 heures hebdomadaires, le cours de lettres a pour objectifs de vous préparer aux épreuves des concours que sont la contraction de texte et la synthèse de documents, et ...

  23. Exemple de dissertation

    Propositions de sujets de dissertation sur le thème de Français-Philosophie de l'année 2022-2023 : « Le travail » (1)

  24. Texte à résumer + sujet de dissertation dans l'esprit de CNC, CCINP et

    Dissertation. Sujet : « Selon Friedrich Nietzsche : « C'est seulement dans ce sens ainsi restreint que l'homme veut la vérité. Il désire les suites favorables de la vérité. Vous commenterez et discuterez cette affirmation à la lumière de votre lecture des œuvres au programme. Bon courage !